Un podium pour son premier trail
L’Orpois Laurent Nemegaire vient de disputer l’Ohm trail à Aywaille avec succès, terminant troisième de sa catégorie.
Publié le 10-06-2016 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7F6RSFWYURCUDF5DNOFJK4G6XQ.jpg)
Voici seulement deux ans que Laurent Nemegaire s’est mis à courir. Il a pris part à l’Urbain trail de Namur le 2 novembre 2014 puis est passé au Challenge du Brabant wallon. Mais l’an dernier, il s’est blessé au sacrum et a été sur la touche pendant un certain temps, l’empêchant de disputer les six premières manches du Challenge.
Cette saison, il a décidé de se faire plaisir en découvrant de nouvelles épreuves. «C'est via Jean-Michel, un coach de Je Cours Pour Ma Forme d'Orp que j'ai entendu parler de trail. Il m'a dit, voici ce que tu dois faire: l'Ohm trail! Je me suis dit, ok ca va, je vais le faire.»
En se penchant sur le parcours, Laurent Nemegaire s'est vraiment rendu compte de ce qui l'attendait. «Voyant le dénivelé, je me suis dit, je suis fou! Avec 22 kilomètres et 1 000 mètres de dénivelé positif, c'est du costaud! Mais au bout du compte, je prends la trente-sixième place sur 370 participants, et troisième de ma catégorie.»
Pourtant ce n'était pas gagné d'avance. «Je n'avais plus fait 20 kilomètres depuis octobre 2015. La semaine précédent l'Ohm trail, j'ai fait 20 kilomètres le samedi puis 23 kilomètres le jeudi en choisissant des chemins plus boueux avant de me reposer jusqu'à dimanche.»
Le jour de la course, l'Orpois partait dans l'inconnue. «Je ne savais pas comment gérer mais après avoir quitté le terrain de football au départ, on a eu droit à la première montée. Là, on ne gère plus! Je ne suis pas bon en côte, mais vu les pentes, tout le monde marche. Ça tombe bien, je marche vite! Et en descente, je fonce, j'ai d'ailleurs détruit mes nouvelles chaussures!»
Laurent Nemegaire a appris quelque chose avec cette expérience. «En fait, ce n'est pas le trail qui est difficile, c'est le lendemain! Je ne savais plus marcher.»
Pas de quoi décourager le gaillard qui a déjà fait le nécessaire pour s'inscrire à deux autres trails: Yvoir et La Roche en Ardennes. Un autre défi? «C'est l'année des premières, je serai au marathon de Bruxelles même si ce sera probablement le seul et unique. Courir sur du béton, ce n'est en principe pas pour moi. J'ambitionne 3 h 30 même si on me dit que vu mon niveau, je tournerai autour de 3 h 10.»