Marie-José, leur maman
Michel et Marie-José n’ont jamais été de grands sportifs. Originaire d’Enines et vérificateur à la SNCB au niveau de sa profession, Michel s’est bien testé quelques années en équipe d’âge du côté de Grand-Leez, «mais j’avais vite mal à la tête et comme les ballons étaient en cuir et fermés par des lacets, ce n’était pas idéal lors des contacts.»
Publié le 08-01-2016 à 05h00
Sa passion tournait plutôt autour des livres de guerre et de l'armée «et je suis d'ailleurs toujours porte-drapeau des combattants à la FNC à Orp.»
Marie-José, quant à elle, a toujours fait de la cuisine sa passion. «J'ai suivi des cours à Namur et je travaillais dans une école.»
Elle est originaire de Noville s/Mehaigne. «Nous avons tous les deux 72 ans et nous avons fêté le 29 mai dernier nos cinquante ans de mariage.»
Ils résident à Orp, à un kilomètre du terrain. Ils ont quatre enfants: Patricia, Alain, Didier et Dominique, soit deux filles et deux garçons «qui ont fait un peu de foot mais sans plus. Ils ont par contre fait leurs devoirs à la buvette quand nous avons commencé à travailler au club de foot.»
Une buvette où Marie-José a directement appris à se faire respecter. «Bonjour, au revoir et merci. Il y a un minimum de respect à avoir et de choses à respecter de la part des joueurs.»
Le courant est toujours bien passé. «Je suis devenue leur maman et parfois même leur confidente. Il faut dire que j'en ai vu des vertes et des pas mûres au sein du club. C'est incroyable tout ce qui peut se dire et se passer dans une buvette de foot et je pourrais écrire un livre avec tout ce que j'ai vécu ici. Pas mal de joueurs sont devenus mes enfants et je leur envoie d'ailleurs une carte postale quand je pars en vacances.»