Nivelles : deux ans avec sursis pour violences sous stups
Mis à la porte par sa compagne, un Nivellois s’est montré violent chez une amie qui l’hébergeait, puis encore à l’hôpital où il avait emmené.
- Publié le 09-06-2023 à 21h07
- Mis à jour le 09-06-2023 à 21h08
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Habitant de Nivelles mais ayant déménagé récemment dans une autre province, Joris est loin d’être un inconnu pour la justice aclote. Il y a une dizaine d’années, il a comparu notamment pour des faits de coups et blessures, d’outrages et de coups à agents… Il se retrouvait à nouveau sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel, il y a un mois, pour des faits commis en septembre dernier dans la cité des Aclots.
Après une sérieuse dispute avec sa compagne qui ne voulait plus le voir, il avait été temporairement hébergé chez une amie, espérant que la situation se calme. Mais évidemment, conjuguer prise de cocaïne et consommation d’alcool comme il l’avait fait le 7 septembre 2022 ne pouvait guère aider à un retour en grâce…
Ce soir-là, sous influence, il s’est disputé pour un motif futile avec un homme en visite chez cette copine. L’ambiance tournant au vinaigre, Joris a également entrepris de faire sortir d’autres personnes de la maison, brandissant un stick de hockey.
"J’avais beaucoup bu, consommé des stupéfiants, et la soirée était un peu floue, a-t-il expliqué devant le tribunal. Un membre de la famille de cette dame est arrivé, et ils sont allés dans une chambre. Ils avaient fermé la porte. Je suis monté, et j’ai vu qu’ils prenaient de l’héroïne en présence d’un enfant. J’ai vu rouge…"
Lorsque la police locale est intervenue sur place, appelée par la dame qui ne savait plus que faire de cet hôte violent et ingérable, le Nivellois s’est rebellé. Il a fallu le maîtriser, en appelant une équipe de la zone de police de Braine-l’Alleud en renfort. L’homme, emmené par la suite à l’hôpital, a continué à se montrer agressif, a insulté le personnel médical et a même tenté de frapper un infirmier.
"Monsieur a perdu sa femme, son boulot… Il a vécu en quelques semaines une véritable descente aux enfers, avait plaidé son avocate à l’audience. Il a sombré dans la dépression et aujourd’hui, il revient de loin. Il fait des efforts, et va tenter de reconstruire tout ce qu’il a perdu…"
Le jugement qui vient d’être rendu condamne le prévenu à 2 ans d’emprisonnement et à une amende de 800 €. Le tout est cependant assorti d’un sursis probatoire de cinq ans. Pour éviter de purger une peine de prison ferme, le Nivellois devra notamment s’abstenir de consommer des stupéfiants et de l’alcool, et se plier à un suivi médico-psychologique régulier.