Nivelles : la société informatique Easi continue à développer… ses valeurs
L’entreprise informatique nivelloise cherche 120 collaborateurs pour assurer son développement, et a créé un modèle d’employés-actionnaires.
Publié le 04-05-2023 à 21h13 - Mis à jour le 04-05-2023 à 21h14
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La députée provinciale Sophie Keymolen, accompagnée du bourgmestre de Nivelles, Pierre Huart, a visité jeudi les locaux de l’entreprise informatique Easi, installée dans le zoning de Nivelles Nord. Installée mais pas vraiment figée: après avoir fait construire un premier bâtiment en 2009 puis un deuxième juste à côté qui a rapidement servi d’extension, la société est en cours de discussion avec des architectes pour déménager à quelques centaines de mètres. Toujours aux Portes de l’Europe mais dans la nouvelle extension du parc d’affaires, l’objectif étant de disposer de plus d’espace vu le développement constant de la société et la croissance de son personnel.
Actuellement, Easi emploie 400 personnes et si elle tient à une approche locale avec des sièges à Liège, Louvain ou encore à Gand, Nivelles reste le QG. Et la croissance n’est pas terminée puisqu’Easi recherche environ 120 collaborateurs cette année. Actuellement, huit recruteurs mènent d’ailleurs la chasse aux bons candidats, en contact notamment avec les universités et les hautes écoles.
Les profils recherchés sont notamment des spécialistes IT puisque l’entreprise développe des solutions de gestion (compta, achats, données…) et de cybersécurité pour les entreprises, mais aussi des diplômés de sciences éco qui comprennent les besoins des clients. Pour se donner les meilleures chances de recruter, l’entreprise fait également de plus en plus appel à des stagiaires. Ils sont 25 actuellement, conscients que s’ils conviennent et partagent l’esprit de l’entreprise, ils décrocheront sans doute un job à la fin de leur stage.
"La mentalité chez Easi est de donner leur chance aux jeunes, explique le co-CEO Jean-François Herremans. On doit un peu lutter parce que le statut d’employé ne les séduit plus trop, en particulier pour les développeurs: certains préfèrent être indépendants, aller de mission en mission pour différentes sociétés. Ce n’est pas l’esprit chez nous: on veut plutôt créer une tribu, des gens qui veulent s’impliquer à long terme, et qui partagent les valeurs de l’entreprise. C’est important pour nous aussi que les gens se voient dans les locaux, discutent entre eux, participent aux réunions. C’est comme cela qu’on arrive à des solutions créatives. Voilà pourquoi on veut des bureaux plus grands."
Côté valeurs, Easi n’a plus grand-chose à démontrer, la société ayant décroché à neuf reprises le titre de "best place to work" sur le plan national, avec également des prix pour ses méthodes de management innovantes.
Ce que l’entreprise attend de ses employés, c’est une attitude positive, qu’ils forment une équipe où chacun a le sens des responsabilités mais aussi de la solidarité, en ayant envie de s’investir dans la société et… d’être le meilleur possible. "On n’est pas qu’une société où les gens peuvent jouer au kicker", sourit Jean-François Herremans.
Pour impliquer ceux qui se retrouvent dans ces valeurs, Easi a aussi développé un modèle où les employés, après quelques années d’ancienneté (deux au minimum), peuvent devenir actionnaires. Actuellement, c’est le cas de 25% des collaborateurs.
"On a créé le modèle petit à petit, et je pense que tout le monde y gagne, affirme le co-CEO. Pour les employés, c’est très valorisant, cela constitue une reconnaissance de leur investissement dans la société. Pour Easi, cela crée un esprit collectif qui booste la performance, et permet en plus de garder les connaissances et l’expertise dans l’entreprise. C’est bon aussi pour l’économie en général: on se donne à fond, on grandit et on crée de l’emploi."