Nivelles et Genappe : 10% de conducteurs en infraction lors du dernier Speed Marathon
Un conducteur sur dix roulait trop vite aux trois points de contrôle instaurés à Nivelles et Genappe lors du dernier "Speed Marathon".
Publié le 04-05-2023 à 18h41 - Mis à jour le 04-05-2023 à 18h42
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À la fin du mois d’avril, un nouveau "Speed Marathon" – littéralement, un "marathon de la vitesse" – a été organisé dans toute la Belgique par les polices locales et la police fédérale. L’initiative, largement annoncée dans les médias mais aussi via les réseaux sociaux par la police elle-même, vise à sensibiliser les usagers aux risques d’une vitesse excessive au volant. La dernière édition datait du mois d’octobre 2022 et à cette occasion, un peu plus de 4% des conducteurs contrôlés se trouvaient en infraction. Lors du conseil de police de cette semaine, les élus ont demandé si la zone avait participé à ce dernier Speed Marathon, et quels en sont les résultats.
Le commissaire divisionnaire Pascal Neyman a confirmé que trois points de contrôle avaient été instaurés ce jour-là par la police locale sur le territoire des deux communes. Et les résultats montre qu’il y a encore du travail à faire… Ainsi, à la rue de Nivelles à Houtain-le-Val où la limitation est fixée à 50 km/h, 54 infractions ont été constatées pour les 585 véhicules qui sont passés devant le radar de la police. Un conducteur circulait même à 85 km/h en plein village. À Nivelles, sur la chaussée de Charleroi, ce sont 585 véhicules qui ont été contrôlés, et 30 infractions ont été relevées. Là, le record est à 81 km/h.
Le troisième point de contrôle était en zone 30 km/h, à l’avenue des Combattants à Bousval, à l’heure de la sortie des classes. Sur 330 véhicules qui sont passés par là, 55 roulaient trop vite et un jeune conducteur a été flashé… à 96 km/h ! Le chef de zone a précisé que le permis de cet automobiliste avait été retiré pour 15 jours, et qu’il devra aussi aller s’expliquer prochainement devant le tribunal de police.
Au total, environ 10% des véhicules étaient en infraction malgré l’annonce des contrôles. Les policiers ont aussi intercepté un conducteur sous influence de stupéfiants, deux P.-V. ont été dressés pour l’utilisation de GSM au volant, et un défaut d’immatriculation a été constaté.
Le chef de zone a précisé dans la foulée que, le pool roulage comptant à présent six agents, bientôt tous motards, les contrôles routiers sont désormais permanents. Et à l’instar de ce qui a été testé lors de l’opération "Pied léger" mise sur pied au niveau provincial en février dernier, la sévérité sera renforcée avec la disparition de la zone de tolérance – à part la marge technique des radars – pour sanctionner les automobilistes trop pressés.
"Certains diront qu’une amende pour quelques km/h au-dessus de 30 ou de 50, c’est un peu exagéré, a convenu le commissaire visionnaire. Mais j’ai l’habitude de rappeler que dans une zone 30 ou dans une zone 50 km/h, le 30 ou le 50 ne sont pas les vitesses auxquelles il faut circuler: on parle bien d’une vitesse maximale, donc une limite qu’on ne peut pas dépasser."