Nivelles : un label aclot pour des lieux d’allaitement
Le projet "Allaiter-ici" a été imaginé par le milieu associatif afin de développer un label lié à l’allaitement dans les lieux publics.
Publié le 10-03-2023 à 21h28 - Mis à jour le 10-03-2023 à 21h29
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Depuis plusieurs années, diverses associations se regroupent à Nivelles afin de mener des actions communes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. C’est ainsi qu’est né le Festiv’Elles au Ciné 4 mais ces rencontres permettent aussi à la Ville et aux représentants de ces associations d’échanger sur des thématiques plus larges, liées à des problèmes que rencontrent les femmes, et de dégager des pistes de solutions qui pourraient être mises en œuvre au niveau local.
L’an dernier, des discussions ont eu lieu lors d’ateliers pour évoquer les difficultés liées à l’allaitement dans l’espace public. Les participantes ont alors imaginé le développement d’un label permettant de distinguer les établissements et institutions proposant un espace approprié pour que les femmes allaitent leur enfant.
Le projet "Allaiter-ici" vient d’être lancé. Il est accompagné d’une charte à laquelle doivent adhérer ceux qui souhaitent se voir octroyer le label. L’idée est notamment de garantir que l’espace proposé soit calme, propre et confortable, avec suffisamment de place, et acceptant aussi les personnes qui donnent le biberon.
En échange, les initiateurs du projet peuvent donner des conseils pour rendre cet espace le plus accueillant possible, éventuellement fournir du matériel adapté, et bien entendu une affichette à apposer pour matérialiser l’octroi du label. De plus, les participants seront répertoriés, carte à l’appui, sur le site internet https ://allaiter-ici.be.
Pour l’instant, ce sont surtout des endroits au sein des locaux des associations participantes qui sont indiqués sur la carte. Mais l’idée est de développer le label à Nivelles en le proposant à des commerces, en visant l’échelle régionale.
"Cela existe déjà à Bruxelles sous une autre forme, et au niveau national mais via une entreprise privée, explique Alexis Étienne, animateur au Service laïque d’action citoyenne, qui participe au projet. Pour l’instant, nous avons surtout des lieux associatifs, qui sont ouverts en journée. Mais la bibliothèque participe, le Shopping Center aussi parce qu’il a déjà créé un espace dédié, il y a quelques années. On voudrait aussi des lieux ouverts en soirée. Pour l’instant, c’est un projet pilote, nous prenons des contacts, on teste pour savoir si la charte est applicable, si elle n’est pas trop exigeante, si certaines choses peuvent être améliorées…"