À Nivelles, le festival Festiv’elles est en pleine expansion
Festiv’elles, festival organisé par des associations nivelloises pour la Journée des droits des femmes, proposera des activités dès le 5 mars.
Publié le 01-03-2023 à 19h51
Il y a plusieurs années déjà que la Ville de Nivelles se mobilise le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Et depuis quatre ans, en collaboration avec quelques associations locales, le festival Festiv’Elles a été imaginé. L’idée de départ était de proposer un festival du film centré sur les femmes et la revendication d’une égalité de genre.
La pandémie a compliqué la concrétisation du projet mais les organisateurs ont trouvé des solutions et de nouvelles associations ont rejoint la dynamique. Elles sont maintenant huit: la Maison Arc-en-Ciel du Brabant wallon, La Touline, les Soroptimistes, Les Tamaris, Vie féminine, Soralia, le Ciné4, le Centre d’action laïque, plus la Ville au travers de son service "prévention et cohésion".
"Malgré certaines avancées, le statut des femmes reste une préoccupation: c’est un combat de tous les jours, martèle Colette Delmotte, échevine en charge de l’égalité des chances. Tant que l’égalité homme/femme ne sera pas acquise dans le monde entier, cette journée du 8 mars restera importante."
Trois films
En réalité, en terre aclote, les événements et animations s’étaleront sur plusieurs jours. Ainsi, le premier film de l’édition 2023 de Festiv’elles sera projeté ce dimanche 5 mars. Il s’agit d’une avant-première: le film La Syndicaliste, réalisé par Jean-Paul Salomé et où on retrouvera notamment Isabelle Huppert, sera projeté à 17h au Ciné 4.
Le mercredi 8 mars à 20 h, place au documentaire Writing with fire qui raconte le combat de femmes journalistes pour exercer leur métier en Inde. La projection sera précédée, à 18 h, d’un drink au cours duquel les spectateurs pourront échanger avec les associations qui organisent le Festiv’elles.
Le troisième film, lui, est programmé le vendredi 10 mars à 20 h. She said évoque la naissance du mouvement Me Too et l’affaire Harvey Weinstein. Mais à côté de ces trois rendez-vous cinématographiques pour le grand public, Festiv’elles a également prévu une programmation scolaire, avec des films adaptés à différentes catégories d’âge, et qui seront accompagnés de dossiers pédagogiques pour être travaillés en classe.
"Arriver à une sensibilisation optimale"
"Nous voulons que ce festival devienne récurrent, pour atteindre une certaine notoriété, précise Céline Scokaert, pour Soralia. Pas pour le plaisir de la notoriété, mais pour arriver à une sensibilisation optimale. Après avoir démarré avec quelques associations, l’équipe s’étoffe et nous sommes toujours ouvertes à de nouvelles participations. Cela nous a permis de fonctionner cette année en groupes de travail pour le choix des films, la communication, l’organisation d’activités…"
Festiv’elles, comme on le lira sur le site internet festivelles.com et sur la page Facebook de l’organisation, c’est aussi une exposition du 8 au 31 mars au Waux-Hall, la création d’un patchwork le 9 mars au CPAS, des formations à la mécanique vélo les 23 et 30 mars, un après-midi d’animations pour les jeunes le 15 mars, et bien d’autres activités encore.