Douche froide sur les rues cyclables à Nivelles : avis négatif du SPW
Pour le SPW, il y a lieu de sérieusement revoir le cahier des charges élaboré par la Ville. Du côté du collège, on ne comprend pas trop…
Publié le 31-01-2023 à 06h45
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En novembre dernier, le conseil communal de Nivelles avait approuvé à l’unanimité des travaux à réaliser dans le cadre du Plan cyclable élaboré par la majorité MR-Écolo, et retenu par la Région pour être subsidié. Il s’agissait d’installer ou remplacer près de 80 range-vélos dans différents endroits sur le territoire communal, mais aussi et surtout d’aménager des rues cyclables dans le centre-ville.
Huit rues avaient été choisies, pour constituer une sorte de réseau permettant de relier des pôles intéressants. L’idée n’était pas d’y interdire la circulation automobile mais d’interdire aux utilisateurs de véhicules à moteur d’y dépasser les vélos, et d’y rouler à plus de 30 km/h. Ces zones, était-il prévu, seront matérialisées par un revêtement ocre de la voirie.
Ces travaux n’étant pas trop compliqués à réaliser, l’objectif était de les terminer pour ce printemps, ou au plus tard cet été. Un budget global de 470 000 € était prévu, sachant que des subsides étaient espérés à hauteur de 300 000 €.
Mais il y a peu, un courrier du Service public de Wallonie, pouvoir de tutelle, est arrivé à la Ville. On y trouve un avis négatif rendu sur le cahier des charges élaboré pour la réalisation des travaux.
Deux remarques principales sont formulées: l’absence de désignation dans le cahier des charges d’un coordinateur de sécurité pour le chantier, et surtout un manque de précision dans les plans, alors que la Ville avait soumis des esquisses.
Plus de précisions alors qu’il ne s’agit que de racler la couche de surface des voiries concernées et de réasphalter avec un revêtement de couleur ? L’échevin des Travaux, Pascal Rigot (Écolo), confie que c’est une exigence qu’il ne comprend guère. Impossible, cependant, de ne pas en tenir compte puisque dans le cas contraire, les subsides pourraient être perdus.
Mais d’un autre côté, s’il faut refaire des plans, modifier le cahier des charges, repasser le tout devant le conseil communal et attendre l’arrivée des subsides, le projet risque de prendre au moins un an de retard…
Des contacts vont dès lors être pris par la Ville avec le SPW pour voir s’il n’y a pas moyen d’éviter cela. Et dans le cas contraire ? "Il faudra faire une analyse financière, pour voir si on poursuit sans subsides ou si on recommence, répond Pascal Rigot. Ce qui arrive ne nous enchante pas du tout…"