Le «nouveau» palais de justice de Nivelles: «Ça avance», souffle la présidente Sophie Sterck
Les bonnes nouvelles se succèdent au plan judiciaire. La plus importante concerne le « nouveau » palais. Dernière ligne droite administrative.
Publié le 30-06-2022 à 20h44 - Mis à jour le 01-07-2022 à 07h55
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Arrivée au terme de son premier mandat de cinq ans, la présidente du tribunal de première instance du Brabant wallon, Sophie Sterck, a passé avec succès l’épreuve du CSJ (Conseil supérieur de la justice) et elle est repartie pour un lustre.
En outre, le Moniteur a annoncé ce mercredi la vacance d’une place de juge en raison du départ comme juge de paix de Soignies d’André Donnet, qui avait la charge de la jeunesse.
Troisième motif de satisfaction pour la présidente, l’avancement enfin significatif d’un dossier qui traîne dans les cartons depuis une dizaine d’années. On parle de la construction du "nouveau" palais de justice qui sera accolé à celui de la rue Clarisse. "Je viens de recevoir le planning qui s’étend de juin 2022 à juin 2026, date prévue pour la fin des travaux, indique Sophie Sterck. On croise les doigts, car nous avons connu tant d’espérances déçues. Cette fois, cependant, je suis optimiste, ça avance. Malgré un mystère…"
Une seule entrée pour les deux palais réunis
Il n’y aura qu’une seule entrée pour les deux palais réunis. L’immense actuelle salle des pas perdus sera réduite et affectée à des bureaux et à des locaux qui seront mutualisés. De nouvelles salles d’audience sont également prévues de même qu’un espace réservé aux gardes de sécurité.
"La plus grande satisfaction , souligne Sophie Sterck, c’est de voir enfin réunies en un seul lieu toutes les activités judiciaires alors que plusieurs d’entre elles sont actuellement éparpillées sur plusieurs autres sites: l’ancestral palais de la place AlbertIer (qui abrite le parquet du procureur du roi, les juges d’instruction, le barreau, le greffe et le pénal), la rue des Soignies (le civil et la famille) et les Portes de l’Europe (la jeunesse). Seul, semble-t-il, le local des pièces à convictions n’est pas concerné par ce déménagement."
Le «mystère», c’est le parking
La présidente parlait ici plus haut d’un "mystère": "Il s’agit du parking qui doit pouvoir accueillir les véhicules des magistrats de première instance, des tribunaux de l’entreprise et du travail en ce compris l’auditorat et leur greffe, les avocats, la police, les justiciables. Avec sa soixantaine de places, l’actuel parking du palais de la rue Clarisse est déjà insuffisant lors des sessions de cour d’assises. À ma connaissance, une décision définitive n’est pas encore tombée. Il existe une belle possibilité du côté de l’ancien centre équestre Duran qui se situe à côté du palais et qui a été exproprié depuis belle lurette. La Régie des bâtiments en est propriétaire et on ignore la destination qu’elle y donnera. Je forme des vœux pour que ce qui reste un mystère ne constitue pas une pierre d’achoppement pour l’obtention du permis de bâtir."