Les affaires reprennent au stand de tir de la zone de police Nivelles-Genappe
La crise sanitaire a entraîné une baisse de fréquentation radicale du stand de tir construit par la zone de police. Mais l’engouement revient.
Publié le 15-03-2022 à 06h47
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Après avoir travaillé le dossier durant quelques années, la zone de police Nivelles-Genappe a inauguré en 2015 un stand de tir, aménagé dans un bâtiment construit à côté du commissariat central. Un investissement important mais le calcul était de louer les installations, qui comprennent également un dojo pour les exercices de maîtrise de la violence, à d’autres zones de police.
Ce qui a plutôt bien fonctionné: pratiquement toutes les zones du Brabant wallon mais aussi plusieurs services de la police fédérale ainsi que des zones de provinces voisines ont fréquenté le stand de tir de Nivelles. Ce qui a permis d’engranger des locations afin d’amortir progressivement l’investissement de près de 1,7 million d’euros.
Puis est venue la crise sanitaire… Au dernier conseil de police, Louison Renault (PluS) a demandé au commissaire divisionnaire Pascal Neyman si le Covid eu un impact important sur les rentrées financières, et s’est interrogé sur les perspectives.
Réponse: 2020 a effectivement été une année noire pour le stand de tir, qui reste réservé aux membres des services de police. Même lors de la phase de déconfinement, les autres zones ne sont plus venues s’entraîner à Nivelles. Quant au dojo, qui est par définition un lieu où les contacts sont rapprochés, il n’était pas question de l’utiliser.
En 2021, il y a eu une certaine reprise mais selon les mots mêmes du chef de zone, ce n'était "pas terrible". C'est qu'il y a encore eu quelques vagues et donc des restrictions sanitaires, et il a aussi fallu faire face à des désistements lorsque des policiers étaient positifs dans les équipes. Les revenus engrangés l'an dernier tournent autour de 35 000€. Ce qui est beaucoup moins que prévu dans le plan initial.
Mais à présent, ça reprend plutôt bien et la prévision inscrite dans le budget 2022 de la zone est de 130 000€.
"On espère bien atteindre ce chiffre, tout le monde se réinscrit et nous avons même une zone du Hainaut qui s'est ajoutée, a précisé le commissaire divisionnaire. Pour le dojo, ça reprend aussi. Une fois tout déduit, le stand de tir nous coûte 50 000€ par an, avec une occupation de 80 à 85 %, ce qui est la moyenne des années précédentes "normales". Ce qui n'est pas cher parce que si on devait payer la location d'un stand extérieur et financer les déplacements de nos policiers, on dépasserait 50 000€. Nous sommes donc toujours gagnants."