Mini-soumonces dans un cadre privé: un air d’avant-carnaval

Il y a quinze jours, pour les soumonces en batterie, la société de l’Apertintaille avait testé une formule: des soumonces discrètes, dans la grande cour d’une propriété privée, entre les gilles et leurs musiciens. De quoi donner des idées aux autres et samedi après-midi, avant de converger vers l’hôtel de ville, plusieurs sociétés avaient déjà dansé plusieurs heures, sans sortir dans l’espace public. Certains l’ont fait dans des propriétés privées, d’autres dans le local – notamment au café Le Central – de leur société.

Les gilles de l’Argayon, eux, avaient loué la cour de l’école de Bléval, à l’arrière du Waux-Hall. Un espace vaste, en plein air et clôturé, avec un contrôle du CST pour les participants. Sans doute moins gai que de battre le pavé durant des heures dans toute la ville avec haltes dans les cafés, confrontations festives avec les autres sociétés lors des croisements, et danses partagées avec le public. Mais pour les gilles, cela constituait déjà une belle bulle d’oxygène.

Il se chuchote qu'une fois la nuit tombée, certains n'ont pas résisté et sont sortis de l'enceinte de l'école pour un défilé "comme avant" de quelques dizaines de mètres, rue Bléval…