Des promesses de festivités à concrétiser le 6 mars
Les gilles ont obtenu la garantie de pouvoir organiser une "journée carnavalesque" à Nivelles… si le baromètre passe au jaune.
Publié le 21-02-2022 à 06h57
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L’orange, symbole de la joie que communiquent les gilles à la foule lors du carnaval? À Nivelles, ce n’est plus si sûr depuis samedi soir. En effet, si le "baromètre Corona" reste à l’orange le jour prévu initialement pour le grand cortège en terre aclote, c’est-à-dire le 6 mars, aucune garantie ne peut être donnée à propos de l’organisation de festivités carnavalesques. Par contre, si dans deux semaines, on n’est plus à l’orange mais bien au jaune, tout sera différent.
C’est ce qui est ressorti d’une discussion qui a eu lieu samedi en fin d’après-midi à l’hôtel de ville. Il faut dire que les groupes de gilles et de fantaisie, déjà privés de toute possibilité de rassemblement l’an dernier, avaient cette fois mis la pression sur le collège échevinal. Certaines sociétés avaient pris des initiatives pour danser au rythme des tambours et des grosses caisses dans des propriétés privées, plus tôt dans l’après-midi, laissant déjà les airs de gilles les musiques résonner dans le centre de Nivelles. Puis tous ont convergé, samedi à 17 h, au pied de l’hôtel de ville.
La rencontre avec les autorités avait été prévue et les membres du collège communal étaient là au grand complet, avec également des représentants de l’association Nivelles en Fête – qui met sur pied le carnaval avec des subsides de la Ville – ainsi qu’un membre de la zone de police Nivelles-Genappe. Durant une demi-heure, ces interlocuteurs ont rencontré les présidents des sociétés de gilles et de fantaisie dans la salle des mariages, à huis clos, pendant que les gilles, en sarrau pour certains et déguisés pour d’autres, patientaient à l’extérieur.
C’est Michael Heris, le président de Nivelles en Fête, qui a annoncé le résultat de cette concertation au terme de la réunion. Si le 6 mars, le code est jaune, il n’y aura pas de carnaval mais bien une "journée carnavalesque" dans plusieurs endroits du centre-ville, à laquelle les groupes de gilles et de fantaisie prendront part. Logique: dans cette configuration, il n’y a pratiquement plus de restriction. Samedi, les gilles en ont dansé de joie, dans un rondeau improvisé sur le parvis de l’hôtel de ville.
Par contre, si le code reste orange, des réunions auront tout de même lieu pour essayer de mettre sur pied quelque chose qui ne viole pas les règles sanitaires en vigueur, mais aucune garantie ne peut être donnée sur l’aboutissement de ces démarches.
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