Les gilles veulent danser le 6 mars
Un rassemblement des sociétés de gilles et de fantaisie est prévu ce samedi devant l’hôtel de ville, ainsi qu’une rencontre avec le bourgmestre.
Publié le 19-02-2022 à 07h26
:format(jpg):focal(507x395:517x385)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/LU2CKAXKCJFIBLOGQ5J2ZSEACA.jpg)
Une nouvelle lettre signée par les présidents des sociétés de gilles et de fantaisie de Nivelles est arrivée ce vendredi à l’hôtel de ville, faisant suite à un premier courrier envoyé il y a une semaine. Voici huit jours, les signataires avaient proposé des solutions pour l’organisation d’une alternative au carnaval, sachant que l’édition 2022 de cet événement attendu des Aclots a été officiellement annulée. Mais le collège n’a visiblement pas donné suite à ce premier envoi.
"À l'aube de l'apparition d'un éventuel code orange sur le baromètre, il nous paraissait que l'organisation d'une telle manifestation était possible, moyennant des agencements plus ou moins grand de notre folklore habituel, indique la deuxième lettre. Aujourd'hui, à l'heure où les entités folkloriques de la région du Centre se concentrent sur l'organisation in extremis d'un carnaval, à l'heure où le commissaire corona belge annonce que le CST ne sera peut-être qu'un lointain souvenir, Nivelles n'est pas prêt!"
Les présidents des sociétés de gilles et de fantaisie sont demandeurs d’alternative pour le dimanche 6 mars, date prévue initialement pour le défilé principal. Entre eux, comme le confirme le président des gilles de l’Argayon, Daniel Heymans, ils ont déjà imaginé des solutions. Il est question d’une sortie des gilles limitée au dimanche, et de plusieurs cortèges partant de divers endroits en ville avant de se rejoindre sur la Grand-Place.
Pour faire savoir aux autorités communales à quel point ils sont demandeurs de cette alternative, les sociétés ont prévu de se rendre devant l’hôtel de ville, ce samedi en fin d’après-midi. Une rencontre a été sollicitée par les présidents avec le bourgmestre, Pierre Huart, qui a accepté.
Contacté, le maïeur aclot dit comprendre l'envie de ceux qui sont attachés au folklore, et entendre aussi la volonté des citoyens de revivre comme avant. "Mais nous sommes chargés de faire respecter les règles, explique Pierre Huart. Pour l'instant, il faut toujours contrôler le Covid Safe Ticket et c'est impossible pour un rassemblement à l'échelle du centre-ville comme il y en a lors du grand week-end de carnaval. Maintenant, pour des actions de type soumonces, par exemple, c'est peut-être envisageable. Je suis ouvert en tout cas aux propositions, en sachant qu'il faut tenir compte de l'évolution des décisions au niveau fédéral, et auxquelles on ne peut évidemment pas déroger."