Contrôles annoncés pour les taxis aclots
La zone de police a récemment mené une première opération de contrôle des taxis à la demande de la Ville de Nivelles, et d’autres sont annoncées.
Publié le 03-02-2022 à 07h17
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Il y a quelques jours, le compte Facebook de la zone de police Nivelles-Genappe a relayé une photo d’un agent en train de contrôler des taxis stationnés à la gare de Nivelles. Au conseil de police de mardi soir, Laurie Semaille (MR) a demandé au commissaire divisionnaire Pascal Neyman quel était le but de cette opération, et si certaines fraudes avaient été découvertes.
Le chef de zone a précisé que c’était à la demande de la Ville de Nivelles que cette action avait été menée, parce qu’il y avait effectivement quelques suspicions de problèmes. Mais la matière est très spécifique et les policiers du service "roulage" ne maîtrisaient pas forcément tous les éléments de la réglementation concernant les taxis. Il faut vérifier les plaquettes d’identification, la présence des tarifs affichés dans le véhicule, vérifier comment tourne le compteur, etc.
Des renseignements ont donc été pris, et l’opération a été menée par la police locale en collaboration avec le Service public de Wallonie (SPW) Mobilité.
"Ce n'est pas une matière que nous pratiquons tous les jours, ce contrôle avec l'appui de la Région wallonne constituait également une sorte de formation, a indiqué le commissaire divisionnaire Neyman. Le résultat a été positif, et j'ai aussi ressenti de la part de nos policiers un intérêt à poursuivre ce travail. Il y aura donc d'autres opérations de ce type à l'avenir."
Le contrôle a en effet permis d’identifier un taxi "pirate", qui travaillait sur le territoire de Nivelles alors qu’il n’avait pas le droit de le faire. Il y a quelques années, la Ville a en effet pris des dispositions pour que les taxis reconnus en terre aclote soient équipés d’un flocage spécifique, qui permet de les reconnaître facilement. Aujourd’hui, quatre sociétés différentes sont autorisées à Nivelles, mais certaines n’ont qu’un taxi. Au total, pour ces quatre compagnies, onze véhicules circulent en ville.
Outre cette interception d’un taxi qui n’avait pas le droit de travailler sur le territoire communal, des soucis ont été constatés en ce qui concerne les tarifs appliqués. Un taximan contrôlé appliquait des forfaits au lieu de demander aux clients le montant indiqué sur le taximètre, et un autre pratiquait des prix réduits.
"Le contrôle nous a donc permis de faire certaines mises au point", a commenté le chef de zone.
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