Maillebotte: l’agoraspace toujours en rade
Des barrières Heras entourent encore le terrain de sport extérieur qui devait pourtant être terminé début juillet. Quand ça ne veut pas…
Publié le 28-01-2022 à 06h16
:format(jpg):focal(507x325:517x315)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/EPQUJKZTSFD4BOQYCR5PUA7F2Q.jpg)
En octobre 2019 déjà, lors d’un conseil communal, l’opposition DéFI avait attiré l’attention du collège aclot, photos à l’appui, sur la dangerosité de l’agoraspace installé dans le parc de la Maillebotte. La structure en bois et le revêtement étaient plus que fatigués, certaines planches avaient disparu et des clous étaient apparents alors que les lieux étaient censés servir d’aire de jeux et de sport pour les jeunes du quartier.
À l’époque, il avait été promis de sécuriser les lieux, avant un remplacement qui devait être rapide. Un budget de plus de 40 000€ était en effet prévu pour placer de nouvelles structures mais la crise sanitaire est passée par là, entraînant du retard pour ce dossier comme pour d’autres. Mais, au début du mois de juin dernier, l’entreprise s’était mise au travail pour démonter l’ancien agoraspace. Le bois a été remplacé par du métal pour plus de durabilité et de sécurité. Objectif affiché: boucler le chantier en une vingtaine de jours pour que les enfants et les ados profitent du nouveau terrain durant les vacances.
Sauf qu’au milieu du mois d’août, il y avait toujours un gros tas de gravats entre les deux nouveaux panneaux de basket, et l’entreprise avait déserté le chantier.
Lors d’un nouveau conseil communal, l’échevin des Travaux, Pascal Rigot, avait expliqué qu’il y avait eu un souci avec la société, laquelle travaillait en parallèle sur la plaine de jeux du quartier des Palettes où des problèmes avaient été constatés. D’où le blocage… des deux chantiers.
Il avait promis une évolution rapide et, effectivement, quelques jours plus tard, les ouvriers étaient réapparus pour (enfin) terminer l’agoraspace.
Mais au conseil communal de lundi soir, Évelyne Vanpée est revenue sur le sujet, faisant remarquer que, certes, tout semble prêt, mais le site reste toujours entouré de grandes barrières Heras…
"En réalité, c'est terminé depuis le mois d'octobre, a répondu Pascal Rigot. Mais lors de la vérification des travaux, on a remarqué que des choses ne sont pas conformes au cahier des charges. On maintient le contact avec la société pour y remédier mais nous sommes confrontés à une pénurie mondiale des matériaux, et cela a pris du retard.
Dès que ce sera exécuté, on procédera à une analyse de risques avant une réception provisoire. Je n’ose plus annoncer de dates, désolé de ne pas annoncer de bonnes nouvelles…"
Véronique Vandegoor (DéFI) a pour sa part observé que si des barrières sont effectivement placées, cela n’empêche pas les enfants de passer et de jouer sur place. Elle a suggéré, puisque des éléments ne sont pas conformes, de mieux sécuriser les lieux.
Il est vrai que lors de notre passage cette semaine, certaines de ces barrières étaient ouvertes et d’autres complètement pliées, permettant un accès facile au terrain.
"Les barrières qui sont là montrent qu'on ne peut pas accéder au site, a confirmé Pascal Rigot. Ceux qui le font tout de même en prennent la responsabilité. On ne peut pas surveiller 24 heures sur 24…"
Dossiers