Le cimetière fermé pour réaménagement

Il s’agissait de réaménager l’intérieur du cimetière principal de Nivelles, en déplaçant certaines sépultures – il y a actuellement sur place quelque 7 000 tombes – afin de réorganiser l’espace, libérer certains emplacements et améliorer une partie du site. Une tâche délicate et spécialisée, qui a été confiée à une société aux compétences spécifiques dans ce domaine.

L’objectif est notamment de rénover l’aire de dispersion des cendres. À l’heure où de plus en plus de personnes font le choix de recourir à la crémation, l’endroit qui est aujourd’hui prévu pour accueillir les cendres des défunts n’est plus vraiment digne de ce qu’on peut attendre dans un cimetière moderne, et n’est guère propice au recueillement.

Autre volet important du marché passé cet été par la Ville, la réalisation d'une "parcelle des étoiles" qui sera dédiée à l'inhumation des fœtus nés sans vie. À l'image de ce qui a été fait il y a quelques années au cimetière de Bornival, par exemple. "Notre cimetière s'est développé au fil du temps sans vraiment suivre un plan réfléchi, et il était temps de trouver des solutions", indiquait, il y a quelques mois, le bourgmestre, Pierre Huart, pour justifier ces travaux à caractère délicat.

L’heure est venue de concrétiser le projet: la société à laquelle la Ville a fait appel est prête à entamer le chantier et pour lui permettre de travailler dans des conditions optimales, le cimetière sera fermé aux visiteurs du 31 janvier au 11 février inclus. Impossible, donc, pour les familles qui voudraient venir se recueillir sur la tombe d’un proche, de le faire durant ces deux petites semaines. C’est bien l’ensemble du cimetière situé au faubourg de Charleroi qui sera inaccessible.

"C'est une opération à caractère exceptionnel, qui implique des exhumations de corps et des déplacements de tombes, ajoute le bourgmestre. Cela doit évidemment se faire dans le plus grand respect des défunts qui reposent dans le cimetière. C'est pour cela que nous avons décidé une fermeture complète des lieux."