Local inutilisable: l’échevine de la Jeunesse contrainte de "squatter"
Depuis le mois de septembre, l’échevine Isabelle Bourlez se trouve sans bureau à l’hôtel de ville, en raison de problèmes d’infiltration d’eau.
Publié le 12-01-2022 à 06h15
Nous avons évoqué il y a quelques jours dans ces colonnes les soucis de chauffage qui tardent à se régler au Waux-Hall, et ont engendré l’annulation de certaines activités. Mais juste de l’autre côté de la route, au sein même de l’hôtel de ville, ce n’est pas non plus le confort maximal: depuis le mois de septembre, l’échevine en charge de la jeunesse et de l’enseignement, Isabelle Bourlez (Écolo), se retrouve sans bureau.
Depuis des mois, elle est donc contrainte de "squatter" régulièrement le (petit) local de son collègue Grégory Leclercq, l’échevin de la Culture. Mais la plupart du temps, elle travaille chez elle, après être venue chercher les dossiers à l’hôtel de ville. En cause, des problèmes d’infiltration d’eau dans les murs, qui ont favorisé le développement de moisissures et rendu son bureau inutilisable.
L’odeur de moisi a attiré l’attention et lorsque des panneaux ont été retirés pour voir ce qui posait problème, les services se sont aperçu que les murs étaient noirs d’humidité. Comme cela semblait être parti dans un coin à proximité d’un tuyau, les techniciens ont d’abord pensé à une "remontée" depuis le sol. Mais finalement, après un examen plus approfondi, il est apparu que le problème était à chercher du côté du toit, avec une corniche à réparer.
Ce qui a été fait mais l’humidité est toujours là et les déshumidificateurs placés par les services doivent être remplacés après quelques jours. L’odeur persiste, les murs ne sont toujours pas secs et il n’est donc pas encore question pour l’échevine de réintégrer son bureau.
"Avec ma secrétaire, plusieurs fois par semaine, je squatte donc le bureau de l'échevin de la Culture, confirme-t-elle. Ou la salle du collège pour recevoir des gens, ou la salle des mariages. Heureusement, vu la situation sanitaire, on travaille beaucoup en visioconférence mais ce n'est quand même pas évident. Je suis en attente, il n'y a pas vraiment de solution pour l'instant, on me dit que cela peut prendre du temps…"
La situation sanitaire et son impact sur le personnel communal depuis le mois de septembre n’ont évidemment pas aidé mais Isabelle Bourlez est la seule échevine sans bureau. De manière générale, on sait que les services sont à l’étroit dans l’actuel hôtel de ville. L’informatique devrait d’ailleurs rejoindre le service "cadre de vie" quand celui-ci sera installé dans une maison louée, rue de la Procession.