Le Covid continue à faire de dégâts au sein des entreprises brabançonnes
Le Covid continue à faire de dégâts au sein des entreprises et des personnes physiques. Témoin ce dossier ouvert à Rixensart pour la RDC.
Publié le 11-01-2022 à 06h53
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En décembre 2019, un couple de Rixensartois décide de mettre en place un projet familial, trouver une activité en Afrique, plus précisément se lancer dans la gestion immobilière en RDC (République démocratique du Congo), là où le mari a des attaches.
Las. Le Covid empêchera la réalisation de ce projet, d’autant que l’état de santé du mari se dégrade au point de lui interdire tout voyage en avion. C’est donc l’aveu de faillite.
Autre victime directe du Covid, le gérant d’un restaurant ouvert voici deux ans dans le centre de Louvain-la-Neuve. Quand on dit ouvert, c’est un grand mot eu égard aux restrictions successives imposées au secteur horeca. Il obtint du propriétaire des lieux, une société française basée à Paris, une promesse, non tenue, de suspension momentanée du loyer. La dette est de l’ordre de 220 000€, soit bien plus que l’actif qui se compose du mobilier.
Autre affaire, une société lasnoise est contrainte de mettre la clef sous le paillasson avec un passif de 50 000€. Sa vocation était d’organiser des formations à l’intention des automobilistes sanctionnés en justice pour infractions au code de la route. Cette société était subsidiée par l’État, mais ce dernier a décidé de confier cette formation à une société unique.
Domicilié à Ottignies-Louvain-la-Neuve, le gérant (apatride) d’une société de construction basée à Wezembeek-Oppem doit des cotisations de 22 000€ à sa caisse d’assurance sociale et 2 500€ au SPF Finances. Il a fait aveu de faillite de même qu’une épicière de Wavre qui vient de résilier son bail et qui doit 4 000€ à des fournisseurs. Idem pour un centre de fitness de Braine-l’Alleud qui ne s’est même pas présenté à l’audience.
Ce lundi encore, le tribunal de l’entreprise a également enregistré des citations en faillite. L’une d’elles émane d’un expert-comptable de Chaumont-Gistoux qui ne parvient pas à se faire payer des factures non contestées d’un montant peu élevé (500€) par deux de ses clients, des sociétés sœurs actives dans la construction et l’immobilier, dont le siège social se trouve dans le même immeuble d’appartements à Court-Saint-Étienne. Des sommations de payer diligentées par un huissier sont restées lettres mortes.
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