Le Pingouin regarde à nouveau vers le haut
Le nouveau club-house du Pingouin Nivelles va lui permettre de rentrer dans une nouvelle dimension.
Publié le 08-10-2021 à 05h01
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Au printemps dernier, le Pingouin Nivelles voyait les travaux de construction de son nouveau club-house prendre fin et le 1er septembre, le club pouvait inaugurer son nouveau bâtiment et lancer de la meilleure des manières sa saison. Un club-house composé d’une partie buvette avec vue sur les deux terrains et d’une autre avec des vestiaires et locaux de rangement.
Un outil précieux attendu depuis longtemps par le club de hockey nivellois. «Ça fait 20 ans que nous espérions avoir un club-house à la hauteur de notre croissance qui nous a vus passer de 400 à 1 000 membres en deux décennies. L'ancien club-house ne correspondait plus à nos attentes, la construction de ce nouveau bâtiment était un projet un peu fou, mais maintenant que nous sommes dedans, nous constatons à quel point c'était un projet visionnaire. Nous sommes très bien positionnés entre les deux terrains et il nous permet d'organiser la gestion du sportif mais aussi celles des événements, des soirées, des soupers d'équipes», explique Mathieu Bertrand, le président du Pingouin Nivelles.
Avec un outil de cette envergure, le club nivellois peut aborder sereinement les années à venir. «Cet outil nous permet de croire que dans un avenir proche, d'ici deux à trois ans, nous avons les moyens financiers d'emmener nos deux équipes au plus haut niveau belge.»
La Division d'honneur, le Pingouin l'a déjà connue. Après avoir reconstruit des bases solides, il veut la retrouver et s'y maintenir. «Il y a dix ans, nos équipes évoluaient en DH. Pendant ce laps de temps, on a souvent fait l'ascenseur, jusqu'à il y a trois ans lorsque nos messieurs ne sont pas remontés. Le Covid n'a pas aidé cette équipe messieurs alors que chez les dames, suite au départ de toute une génération, on a décidé de reconstruire avec des jeunes et repartir de la D3. Aujourd'hui, ces deux équipes sont en D1 et sont prêtes à attaquer les prochaines années avec optimisme et ambition.»
Si accéder à la DH est une ambition, pas question pour le club de laisser de côté toutes les autres équipes et surtout les jeunes. «La DH, c'est ce qui tire et motive nos jeunes. Au cours des trois dernières années, nous avons réalisé un véritable travail de fond sur la structure de notre école de jeunes. Nous avons cinq encadrants professionnels pour notre école de près de 600 jeunes, il y a de la qualité à tous les étages, du coup, emmener nos équipes premières en DH nous permettra de conserver nos meilleurs talents.»
Avant de continuer à grandir? «Nous avons atteint la limite physique de nos deux terrains. Soit on choisit un autre mode de développement basé sur la qualité, en sélectionnant les 1 000 membres, soit on trouve un endroit où construire un troisième terrain, ce qui correspond plus à l'attente de nos membres et à la philosophie du Pingouin.»

Mathieu Bertrand, c'est un véritable enfant du club. Joueur à Nivelles depuis l'âge de cinq ans, il s'est par la suite impliqué dans la vie du club, pour aujourd'hui coiffer cette casquette de président. «Je vis ça comme un process un peu continu, dans lequel je ne me suis pas vraiment projeté. Quand j'étais petit, je jouais pour m'amuser avec mes amis, en équipe première, j'avais un certain sens des responsabilités par rapport aux objectifs sportifs, j'ai coaché des équipes quand j'étais plus jeune et puis petit à petit on met le pied à l'étrier en s'impliquant dans l'organisation d'un tournoi ou d'un événement. Vous vous rendez compte que ça vous plaît et puis un jour, vous vous retrouvez avec une équipe de gens avec qui vous appréciez travailler.»
Responsable sportif dans le conseil d'administration à ses débuts, le voilà désormais propulsé président. «Je suis administrateur au club depuis cinq ans. Au mois de mai, un nouveau CA a été réélu, dont je suis le président. Mais je me présente d'abord comme un administrateur, avant cette étiquette de président, car c'est aussi un sport d'équipe à ce niveau-là. Nous avons des compétences assez variées mais nous nous complétons assez bien avec cette envie de travailler dans la continuité.»
Un président dynamique. «L'énergie, le plaisir, la passion, je tente de partager ces valeurs au Pingouin. C'est un peu ma deuxième famille et on essaie de bien faire les choses pour elle. Le hockey est une école de vie et on essaie que les jeunes puissent aussi avoir ça dans leur bagage quand ils rentreront dans la vie adulte.»