Les platanes des Récollets bientôt inscrits sur la liste des arbres remarquables
La ministre Tellier confirme l’avis du DNF, favorable pour inscrire les platanes et le chêne des Récollets sur la liste des arbres remarquables.
Publié le 16-12-2020 à 06h50
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L’avenir du site des Récollets, à Nivelles, a déjà été évoqué plusieurs fois au Parlement wallon et mardi à Namur, le député André Antoine (cdH) a interpellé à nouveau la ministre Tellier, en charge de l’environnement, à propos des arbres du parc que l’on sait chers aux riverains qui ne veulent pas du projet envisagé par le promoteur Lixon.
Le comité de riverains avait introduit il y a quelques mois une demande pour que les platanes composant le double alignement du parc, tout comme le chêne situé du côté du boulevard Charles Van Pée, soient repris sur la liste des arbres remarquables au niveau régional. Et donc protégés dans une certaine mesure, les intentions affichées par le promoteur lors d’une réunion d’information étant de rogner sérieusement sur le parc actuel pour construire un bâtiment moderne.
En septembre, déjà interrogée par André Antoine, la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier, avait indiqué que l’avis du Département de la nature et des forêts (DNF) devrait être rendu pour le 30 novembre. Elle avait précisé que si cet avis était positif, elle soutiendrait la demande d’inscription de ces arbres sur la liste régionale.
Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd: mardi, le Perwézien est revenu à la charge en demandant où en était le dossier, soulignant qu’aucune demande de permis n’a encore été demandée pour la transformation de l’ancien couvent aclot, et que c’est donc le moment de rassurer les riverains…
Dans sa réponse, Céline Tellier confirme que le DNF a rendu un avis le 30 novembre à propos de la demande des riverains. Cet avis est favorable pour ajouter les 16 platanes et le chêne des Récollets sur la liste des arbres remarquables de la Région wallonne. La ministre a ajouté que des contacts avaient été pris avec la Ville de Nivelles pour s'informer sur la préservation de la biodiversité tant dans l'espace concerné que sur le territoire communal de manière générale. «La Ville a répondu qu'elle exigera du promoteur que cela soit inscrit dans sa demande de permis», a affirmé Céline Tellier.
André Antoine, dans sa réplique, a évoqué une «première victoire pour les Amis des Récollets», concédant cependant qu'un permis peut toujours permettre l'abattage des arbres en question. «Mais ce serait mal venu, j'espère que cette esplanade sera sauvée.»