Attitudes interpellantes avec les filles
Lundi, des anciennes amies et petites amies ont fait part à la cour d’attitudes interpellantes adoptées par l’accusé envers la gent féminine.
Publié le 04-02-2020 à 07h53
Parmi les témoins qui se sont succédés lundi jusqu’en début de soirée devant la cour se trouvaient plusieurs jeunes filles, ex-amies ou petites amies de G. Si l’entourage de l’accusé s’accorde pour le décrire comme un adolescent «mou», son attitude envers la gent féminine pose quelques questions…
Ainsi, celle qu'il considère comme son grand amour, avec laquelle il est resté plusieurs mois avant qu'elle prenne la décision de rompre, a expliqué que son père considérait cette relation d'un mauvais œil. «Il voyait qu'il était agressif et moi, je ne le voyais pas», a-t-elle raconté.
Pourtant, les disputes étaient fréquentes et un jour, G. était tellement énervé qu’il a donné un violent coup de poing dans un mur, au point de faire un trou dans une cloison. La demoiselle, qui ne veut plus entendre parler de l’accusé, a expliqué qu’il l’empêchait parfois de sortir de chez lui alors qu’elle voulait partir. Et elle a évoqué deux épisodes de violences physiques au cours desquels elle a reçu des coups quand elle lui tenait tête.
Une autre petite amie a dressé du prévenu un portrait plus rassurant. Mais elle a concédé qu’un jour, alors qu’elle lui avait annoncé qu’elle n’allait pas le rejoindre comme il le voulait, il a menacé de brûler ses affaires et de rendre publiques certaines photos d’elle.
Une jeune fille qui faisait partie de la bande d’amis fréquentée par G. et Thaynara a également révélé qu’un soir, alors qu’elle se trouvait dans une soirée avec son frère, deux autres garçons et l’accusé, elle s’était endormie. Elle s’est réveillée en sentant qu’on la bousculait. En réalité, le Stéphanois avait profité de son sommeil pour ouvrir son pantalon, et tentait de lui toucher le sexe. Elle a dû le repousser à trois reprises, la dernière fois très fermement, pour qu’il renonce.