Gouy-Oisquercq: Elia stoppe la procédure
Des alternatives seront envisagées pour le renouvellement de la ligne haute tension, qui traverse entre autres Nivelles, Ittre et Tubize.
Publié le 21-11-2019 à 07h31
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La société Elia a décidé d’arrêter les procédures de recours lancées devant le Conseil d’État concernant le renouvellement de la ligne haute tension aérienne, reliant Gouy à Oisquercq. Ce recours avait été introduit suite à la mobilisation des cinq Communes concernées (Courcelles, Seneffe, Nivelles, Tubize et Ittre). Celles-ci, qui lui préféreraient une liaison enterrée, avaient demandé et obtenu l’annulation du permis par le gouvernement wallon.
Elia n’ira cependant pas plus loin dans sa démarche. Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité a choisi d’abandonner les procédures pendantes. Elle avance notamment pour argument que, suite à une restructuration du réseau, les besoins auxquels répondait la ligne Gouy-Oisquercq seront couverts par d’autres liaisons.
«Poursuivre l’étude des alternatives possibles»
«Après analyse de l'ensemble des restructurations futures du réseau maillé 150 kV et de l'évolution des besoins, des alternatives à la ligne aérienne Gouy-Oisquercq ont été mises en évidence, explique Elia dans un communiqué. Dès lors, Elia a décidé de poursuivre l'étude des alternatives possibles grâce à la restructuration et d'arrêter les procédures pendantes au Conseil d'État concernant la liaison.»
Pour rappel, la liaison actuelle, qui compte 64 pylônes métalliques sur une distance de 23 km à travers cinq communes, date de 1959 et arrive en fin de vie.
Toujours selon le gestionnaire, cette décision permettra, entre autres, d’optimiser l’utilisation des ressources et des moyens à la transition énergétique sachant que d’autres projets couvriront les besoins initialement couverts par la ligne.
«Démonter la ligne»
«À terme, une fois les restructurations réalisées et mises en service et sous réserve de l’obtention de l’ensemble des autorisations légales, cette décision permettra également de démonter la ligne.»
En juin 2018, Elia avait justifié son recours en arguant qu'il lui semblait que la décision d'annulation n'avait pas été rendue dans les délais prévus. «D'autre part, certains éléments et principes énoncés dans l'argumentation de la décision du ministre méritaient d'être débattus», rappelle le communiqué.
Six mois plus tard, le Conseil d’État décidait de ne pas donner suite au recours en suspension contre la décision prise par le ministre Di Antonio. La procédure restait par contre toujours pendante concernant le recours en annulation.