Les deux zones de police vont collaborer
Les zones de police Nivelles-Genappe et Ouest Brabant wallon ont signé mercredi un protocole de collaboration entre leurs services.
Publié le 21-06-2018 à 06h00
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Un protocole de collaboration entre les zones de police Nivelles-Genappe et Ouest Brabant wallon a été signé mercredi à Nivelles par les chefs de corps des deux zones et les bourgmestres des communes concernées.
Rétroactes. À la fin de l’année 2016, les zones de police constituant l’ouest du Brabant wallon (Ouest Brabant wallon, Nivelles-Genappe, Braine-l’Alleud, La Mazerine et Waterloo) se sont réunies pour réfléchir comment mutualiser leurs moyens. La réflexion existait déjà depuis un certain temps et auprès de plusieurs zones du Brabant wallon. Elle était issue de plusieurs constatations: parfois les moyens manquaient et il était souvent plus efficace de les mettre en commun. En outre, travailler en collaboration permettait une approche plus efficace dans certains domaines d’activité tels que les marchés publics voire certains types d’opérations. Certes, diverses collaborations existaient déjà entre des zones mais parfois sans qu’elles aient été réellement formalisées.
«Nous avons dès lors choisi de poursuivre ce travail commun, et de le coucher et de le signer sur papier, dans les domaines où cela s'avère possible, mais tout en gardant nos spécificités afin de maintenir notre ancrage local, explique le commissaire divisionnaire Pascal Neyman, chef de la zone Nivelles-Genappe. Le but est donc de rendre le travail policier plus efficace et plus sûr via la collaboration entre nos zones de police mais sans remettre en cause les délimitations territoriales de celles-ci. Car nous voulons aussi maintenir le travail de proximité et préserver les avantages de l'approche locale des phénomènes criminels et des problèmes de nuisances. »
D’autres zones du BW souhaitent poursuivre leurs collaborations actuelles tout en étant attentives à l’évolution de nouvelles synergies possibles dans le futur avec les zones voisines, voire des unités de la police fédérale.
Via le protocole, les deux zones signataires s'engagent donc dans un principe de réciprocité et sans pour autant qu'une comptabilité exacte des renforts fournis entre zones soit tenue. «Une évaluation annuelle permettra de constater si les collaborations établies fonctionnent bien», conclut Pascal Neyman.