Ligne Gouy-Oisquercq: Di Antonio assure qu’il était dans les temps
Le ministre confirme que le permis sollicité par Elia Asset pour la construction de la ligne aérienne à haute tension est bien refusé.
Publié le 26-05-2018 à 06h00
Le ministre wallon de l’Aménagement du territoire Carlo Di Antonio (cdH) a démenti vendredi l’information diffusée jeudi par l’échevin nivellois du Développement durable Pascal Rigot (Écolo), qui disait avoir constaté un dépassement de délai dans le refus du permis d’urbanisme sollicité par Elia pour remplacer la ligne haute tension Gouy-Oisquercq.
Ce permis a été octroyé par les fonctionnaires délégués de Charleroi et du Brabant wallon, mais le ministre a, en recours, donné raison aux communes et annulé le permis. Trop tard, disait Pascal Rigot. «Dans les temps», certifie Carlo Di Antonio.
«Ce 4 mai, l’administration a bien envoyé, par recommandé, la décision de refus…»
«Au regard des dispositions du Code du développement territorial (CoDT), il s'avère que la décision de recours devait être prise le 4 mai par le ministre de l'Aménagement du territoire. Or, ce 4 mai, l'administration wallonne a bien envoyé, par recommandé, la décision de refus du ministre Carlo Di Antonio à l'ensemble des Communes qui avaient introduit un recours contre le permis octroyé pour la ligne aérienne», précise le cabinet de Carlo Di Antonio.
Il confirme donc que le permis sollicité par Elia Asset pour la construction de la ligne aérienne à haute tension est bien refusé. Alors que l'échevin Écolo de Nivelles avait publiquement déploré jeudi que le ministre ait bâclé le dossier, Carlo Di Antonio lui répond sur le même ton en dénonçant un amateurisme «qui contribue à la nouvelle ligne de conduite populiste d'Écolo, faite d'approximations et de contre-vérités».
Fin 2017, plusieurs Communes avaient décidé de réclamer qu’Elia enfouisse cette ligne à haute tension qui existe déjà depuis Gouy, en Hainaut, jusqu’à Oisquercq (Tubize), en Brabant wallon. La société, qui voulait simplement remplacer cette ligne existante en maintenant des câbles aériens, estimait à l’époque que l’alternative n’était pas envisageable.