Il n’y a pas de vache en or à gagner
Organiser une épreuve, c’est aussi parfois s’exposer aux critiques. À Nivelles, quelques-uns ont pesté sur le retard au départ.
Publié le 30-01-2018 à 06h00
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La critique est aisée, mais l’art est difficile… Soyons de bons comptes. Oui, à Nivelles, l’affluence de participation a fait en sorte que les organisateurs ont dû se résoudre à retarder l’heure du départ de près de quinze minutes. Est-ce pour autant un drame? Évidemment, pour les meilleurs, qui respectent un schéma d’échauffement, et qui arrivent donc sur la ligne de départ dans un état transpirant, forcément, on ne peut le nier, ce n’est pas l’idéal…
Bien sûr, l’heure, c’est l’heure, et les retardataires sont, très souvent, en tort. Mais personne ne doit oublier que le Challenge du Brabant wallon, si compétition il y a, reste, quoiqu’il arrive, une épreuve conviviale où l’esprit qui y règne est à mille lieues de la «championnite aiguë».
Patricia Denis, l’organisatrice du Challenge, était d’ailleurs rassurée de constater que si quelques rares joggeurs ont fait part de leur mécontentement, ils ont été directement repris par la majorité des participants qui ont rappelé que l’on ne vient pas au Challenge du Brabant wallon pour se prendre la tête. Pas besoin dès lors, comme l’a fait un participant mécontent, de jeter son dossard au visage du «pauvre» Marcel Denis, qui ne mérite certainement pas ce genre de geste déplacé. Il n’y a pas de vache en or à gagner. Qu’on se le dise!
Du côté du collège Sainte-Gertrude qui a repris seul l’organisation, on restait relativement serein, en rappelant le bénévolat de leur démarche, tout en veillant à prendre les remarques constructives en compte afin de s’améliorer la prochaine fois.
Et aux petits esprits qui ont eu le culot de dire que seul l’intérêt financier semblait compter, il ne leur reste dès lors qu’à, eux aussi, se mettre à organiser des épreuves…