Sept marathons en sept jours. Bauduin et Grek courent pour Viva for Life
Didier Bauduin et Vincent Grek courent pour récolter des fonds dans le cadre de Viva for Life. Un effort douloureux pour une bonne cause
Publié le 23-12-2017 à 09h36
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À l’issue de son quatrième marathon en… quatre jours, Didier Bauduin garde le sourire. «Tout va bien.»
Le président du NAC, accompagné de Vincent Grek, le doc qui court, a en effet pour défi de boucler sept marathons en sept jours dans le cadre de Viva for Life, pour récolter des fonds pour les enfants défavorisés. Mais si tout va bien, il n'en reste pas moins que l'effort est douloureux. «Ce jeudi matin, je l'avoue, c'est difficile. Il faut dire la vérité, les tendons font mal, on sent l'effort qui marque le corps. Mais voilà, l'aventure que nous vivons est formidable, et donc, cela va bien.»
La répétition des efforts (un marathon, ce sont 42,195 km!) pèse donc sur les organismes de ces deux vaillants joggeurs. «Mercredi soir, on a accusé le coup physiquement. Mais le moral reste au zénith et l'entraide est formidable. Nous avons de nombreux sympathisants qui viennent courir avec nous, qui assurent les ravitaillements, qui sont présents le long du parcours. Les petits gestes sont innombrables, je n'arrive même pas à compter le nombre de sympathisants qui nous soutiennent. Je ne m'attendais vraiment pas à un tel engouement, c'est formidable.»
À l'heure de lire ces lignes, il ne restera plus qu'un marathon aux deux compères pour réussir leur défi. «Vendredi soir, on courait 30 kilomètres depuis Soignies jusque Nivelles avant de terminer les 12 derniers kilomètres dans le cadre de la Corrida.»
Et puis, ce samedi, la dernière, au départ du Cube, avec un aller/retour jusqu'à Ottignies, via le RAVeL. Si les tracés les plus durs étaient programmés au début de la semaine, la suite ne sera cependant pas une partie de plaisir… «Au stade actuel de fatigue, avec les douleurs musculaires et les courbatures, tout ce qui va arriver sera difficile.»
Il n'empêche que la moyenne reste excellente. «On boucle généralement les marathons en 5 heures, mais en prenant le temps de profiter de chaque instant, de discuter avec nos accompagnateurs.»