«J’ai le goût de l’organisation»
Sébastien Delhaye est le responsable de l’équipe des juges-arbitres du tournoi nivellois. Il assume ses responsabilités avec un grand plaisir.
- Publié le 14-08-2017 à 06h00
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Personnage central d'un tournoi, le juge-arbitre est indispensable au bon déroulement de celui-ci. Au Royal Smashing Club Nivellois, ce rôle est dévolu à Sébastien Delhaye. Il est responsable de l'équipe de juges-arbitres pour la seconde année. «On m'a proposé de prendre la relève de Didier De Maertelaere. J'ai décidé d'accepter parce que je me sens très à l'aise pour tout ce qui concerne l'organisation et la planification.»
Le tennis après le base-ball
Ce Nivellois de 44 ans a pourtant découvert le tennis sur le tard, il y une petite dizaine d'années, après s'être surtout adonné au… base-ball. «Je me suis mis à la pratique du tennis par l'intermédiaire de mon épouse. Avec le temps, j'y ai pris goût, au point de suivre des cours puis de m'engager en interclubs. Mon classement (C30.5) est anecdotique, mais ce n'est pas le plus important.»
L'essentiel est d'abord de trouver du plaisir dans ce que l'on fait. Et c'est le cas de Sébastien Delhaye, notamment lors des semaines de compétition. «Je suis content d'être là. D'abord pour l'ambiance qui existe au sein du club. Ensuite, cela me donne aussi l'occasion de rencontrer des gens venus d'horizons différents et d'assister à de beaux matches.»
Tout n'est pourtant pas toujours rose au quotidien dans la gestion des plannings. «Cela engendre parfois des discussions compliquées à propos de planifications horaires qui ne plaisent pas nécessairement. Mais, au final, la majorité des participants sont contents de la manière dont le tournoi s'est déroulé. C'est le principal.»
En tant que juge-arbitre, il faut aussi pouvoir intervenir sur le terrain. Ce qui peut être délicat. «Ce genre de litiges arrive, mais il reste occasionnel. Et en général, cela se termine bien. La majeure partie de nos matches sont autoarbitrés par les joueurs. Chacun doit faire confiance à l'autre.»
Il faut également empiéter sur ses temps libres afin de se rendre disponible. «J'ai cependant la chance de pouvoir m'appuyer sur une équipe de cinq à six personnes. On se partage les tâches. Sur dix jours de tournoi, chacun est mobilisé pour environ la moitié. De mon côté, cela me permet de ne pas prendre sur mes congés pour gérer la compétition.»

Des tableaux bien remplis
Avant son tournoi réservé aux jeunes (du 25 août au 3 septembre), le Smashing accueillait jusqu’à ce dimanche toutes les catégories adultes.Sans limite d’âge, ce qui a également permis aux adolescents de se frotter à leurs aînés. En donnant, pour certains d’entre eux, pas mal de fil à retordre à leurs adversaires.
C’est notamment le cas de Sacha Orlowski (13 ans) qui, en Messieurs 2, est parvenu à se hisser jusqu’en demi-finales avant de s’incliner face à un opposant cette fois beaucoup trop fort pour lui. «Sa performance a toutefois fait plaisir à voir,souligne Sébastien Delhaye.Pour son âge, il est déjà très costaud.»
Globalement, le tournoi aclot s’est très bien déroulé, malgré les contraintes liées à la météo. Cette édition sera tout de même à ranger dans les bons crus puisque, avec 287 engagés, les inscriptions ont connu une hausse de 10% par rapport à l’année dernière. «Nous avons présenté de beaux tableaux, bien remplis»,se félicite encore le juge-arbitre.