En 2012, à deux voix près, le MR perdait un siège et…
En 2012, à deux voix près, le MR perdait un siègeet Écolo en gagnait un, vient d’expliquer Régis Dandoy lors d’une conférence à Nivelles.
Publié le 27-12-2016 à 05h00
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Chargé de cours à l’institut des Sciences politiques de l’UCL, Régis Dandoy jongle avec les règles du système électoral qui sont régulièrement l’objet de discussions voire de propositions au sein des états-majors des partis. Il vient d’occuper la tribune des conférences proposées par Probus, un service-club nivellois qui réunit des anciens cadres de sociétés, auxquels il a fait part du résultat de supputations parfois étonnantes sur base du résultat des élections communales à Nivelles en 2006 et 2012. Avec projections en 2018.
C’est ainsi, par exemple, qu’en 2006 (18 597 électeurs), en pompant 37 voix au cdH, le PS aurait obtenu un siège en plus. En 2012, deux petites voix auraient suffi à Écolo pour obtenir un siège en plus au détriment du MR!
Dans le système actuel, les candidats placés en haut de liste bénéficient de l’effet dévolutif de la case de tête mais celle-ci n’a pas eu d’impact décisif sur les résultats en 2006 et 2012.
En conclusion, la place sur les listes n’est pas de grande importance car la case de tête n’influence pas beaucoup les résultats. Certes, les «grands partis» sont favorisés, mais un vote pour les «petits partis» n’est pas perdu et ces «petits partis» peuvent d’ailleurs faire basculer une coalition.
Du jeu de questions/réponses qui suivit cet exposé ex cathedra, on apprit que les femmes ont représenté en 2012 37,9% des élus contre 33,3% en 2006.
Et 2018? On parle dans les chaumières aclotes d’une éventuelle alliance cdH-DéFI qui, si elle avait été présente en 2012, aurait raflé quatre sièges (donc un en moins au MR).
Il est aussi question du retour en politique de Jean-Marc Scorey qui, en 2006, empocha 1 492 voix de préférence sur la liste PS. On l’annonce au PTB. La question qui fâche… et restée sans réponse. Quid des alliances pré-électorales?