Un temps plein au service du CABW
Noël Lévêque est arrivé au Cercle athlétique du Brabant Wallon en 1962. Il passe aujourd’hui plusieurs heures par jour au stade de la Dodaine.
Publié le 26-02-2016 à 05h00
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Les grands meetings d'athlétisme sont aujourd'hui très suivis à la télévision. En 1960, ce n'était pas évident. Tout le monde n'avait pas la télévision. «Mes parents ont acheté une télévision juste avant les Jeux olympiques de Rome. Je les ai suivis devant le petit écran. J'ai été attiré par le Nivellois Roger Moens, le Français Michel Jazy et les sprinters américains. Un voisin m'a amené au CABW en 1960. Avant cela, j'avais joué un peu au football», indique-t-il.
Il n'est pas resté très longtemps athlète. «Ma spécialité, c'était le 400 mètres haies. J'étais un athlète moyen, avoue-t-il. Je suis devenu entraîneur très vite, dès 1967. J'étais meilleur comme entraîneur que comme athlète.»
Il est spécialisé en sprint et en décathlon. Ses premiers lauriers il les reçoit avec Sylvia Dethier, spécialiste du sprint et des haies, avec laquelle il participe aux Jeux olympiques de Séoul (1988) et de Barcelone (1992). «Elle a détenu le record de Belgique du 100 mètres haies pendant vingt ans.»
C'est en 1988 qu'il devient président du club. «J'étais entraîneur. Je ne voulais pas prendre la présidence. Il y avait un candidat, mais personne n'en voulait. On m'a demandé de me présenter. J'ai été élu et m'y voilà toujours aujourd'hui.»
Un club qui n'a cessé de grandir, en quantité et en qualité: «Nous sommes passés de 250 athlètes à l'époque à 800 athlètes aujourd'hui. Notre budget a été multiplié par quarante. Le budget était en francs belges ce qu'il est aujourd'hui en euros.»
Noël Levêque est présent tous les jours au stade de la Dodaine, que le club d'athlétisme occupe seul maintenant. «Je viens tous les soirs vers 17hjusqu'à environ 20h30 et le matin le week-end. Le mercredi, je suis là à 15h30 pour recevoir les parents et les athlètes et régler les problèmes éventuels.»
En plus de ses présences au club, Noël Levêque a du boulot à domicile: «Je travaille à mi-temps à l'ordinateur chez moi. Je travaille en moyenne huit heures par jour pour le club.» Soit un bon temps plein.
Les tâches devenant de plus en plus nombreuses, Noël Levêque s'est détourné (provisoirement?) des entraînements il y a deux ans. «Le club est devenu tellement important que j'ai estimé qu'il était mieux de ne pas cumuler les fonctions. J'évite aussi d'être juge et partie pour les disciplines que j'entraînais.»