Courir, en toute convivialité
Le jogging urbain suscite un bel élan d’enthousiasme. Plus de 2 000 participants sont attendus sur la ligne de départ, dimanche matin.
Publié le 20-09-2014 à 06h00
L'an passé, le succès de la première édition du semi-marathon de Nivelles a dépassé toutes les espérances. Avec 1 700 participants à l'arrivée, il s'est directement hissé parmi les épreuves les plus populaires du BW. «Pour une première expérience, c'est tout de même pas mal, note Philippe Gysens, satisfait. L'événement est même devenu plus gros que ce que nous avions imaginé initialement.»
Le principal organisateur du running nivellois s'est donc logiquement repiqué au jeu avec son équipe pour proposer une seconde édition de ce jogging urbain, ce dimanche. L'engouement s'annonce encore plus important puisque la barre des 1 700 inscriptions a déjà été franchie voici plusieurs jours. Plus de 2000 joggeurs devraient donc être présents, dimanche matin, sur la ligne de départ dressée sur la Grand-Place. La philosophie demeure identique: proposer un rendez-vous convivial et familial. «En tant que joggeur, je trouve que ce type de profil manque dans le calendrier. Je voulais donc que le semi de Nivelles s'adresse à un public plus large, notamment aux familles. Pas uniquement aux sportifs confirmés. On a déjà pu le voir l'année passée : beaucoup d'inscrits n'étaient pas des joggeurs avertis. Il y avait surtout beaucoup de Nivellois, près de la moitié des participants, ou de la région. Leur ambition était simplement de s'associer à l'esprit du projet. Une telle mobilisation de citoyens est moins évidente dans d'autres villes.»
L'ambiance décontractée, entretenue par les organisateurs, n'est pas étrangère à ce phénomène. L'aspect touristique non plus. «L'idée de base était de pointer sur la carte tous les points dignes d'intérêt de la Ville et d'aménager un parcours de semi-marathon pour les relier. Nous voulions également assurer un passage par les localités de l'entité.»
Le tracé du semi ne s'apparente pas pour autant à une promenade de santé. Même si «nous n'avons pas cherché à multiplier les difficultés sur le parcours, afin qu'il soit accessible au plus grand nombre. Mais Nivelles reste Nivelles. La ville est posée au fond d'une cuve. Il y a donc des difficultés naturelles que nous ne pouvons éviter.» L'une des plus célèbres d'entre elles, la côte du boulevard de la Batterie, disparaît toutefois de la carte, en raison de la multiplication des chantiers dans le centre. «C'est la seule modification notable par rapport à l'année passée», précise Gysens.
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