Mont-Saint-Guibert : Jean-François Jacques s’est formé à "l’université de la glace"
L’entrepreneur guibertin ne manque pas d’idées pour développer des produits artisanaux et locaux. Il vient même d’étoffer une formation en Italie.
Publié le 08-05-2023 à 20h01 - Mis à jour le 08-05-2023 à 20h02
:focal(544.5x371:554.5x361)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/COAOB3SPVNDCLBON5KCG5D3U7E.jpg)
Patron de la ferme de l’Ornoy, le Guibertin Jean-François Jacques (52 ans) a séjourné voici quelques semaines à Bologne, non pas pour y goûter les pâtes italiennes, mais pour y suivre une formation à "l’université de la glace". Dans la foulée, la camionnette de la ferme de l’Ornoy sillonne désormais les rues de Mont-Saint-Guibert.
Et un marchand de glaces en plus, donc, avec le tintement de sa musique apte à faire réagir enfants, mais aussi adultes ! Si, dans le coin, les glaces ottintoises de Carette tournent avec plus d’une dizaine de camionnettes, le Guibertin, qui s’est fait un nom depuis plusieurs années avec ses restaurants éphémères et d’autres projets, notamment dans le chocolat, entend aussi se distinguer avec des glaces à l’italienne.
"J’ai suivi quelques journées de cours à Bologne au sein de la plus prestigieuse des écoles de la glace. Avec un formateur de haut niveau, l’équivalent de Josep “Pep” Guardiola au football, sourit Jean-François Jacques. Même si j’avais déjà des connaissances pointues, j’ai appris le secret des glaces à l’italienne. Donner du goût, pas trop de sucre, une onctuosité particulière, une température idéale de moins 13 ou moins 14 degrés. Bref, une manière très spécifique d’apprécier les boules dans un ravier ou dans un cornet. Et aujourd’hui, le must est d’offrir des glaces ou des sorbets sans ajouter de sucre. J’ai aussi choisi ce segment."
Jean-François Jacques a reçu les agréations nécessaires de l’Afsca (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire). La musique de sa camionnette se fait donc entendre désormais dans les rues de son village. Jean-François Jacques songe déjà à accroître son charroi et à arpenter les rues des entités voisines. Pour l’heure, il est au volant de l’unique camionnette, en alternance avec sa fille Justine, et cherche à établir le meilleur circuit possible. Pour la suite, il songe à engager des étudiants, des pensionnés ou encore des flexi-jobs.