Avec les Belsevens, Émilie Musch voit son rêve s’accomplir!

Émilie Musch ne cache pas sa joie après l'annonce que les Belsevens seront de la partie, fin de semaine prochaine, pour les World Rugby Sevens Series à Malaga et à Séville. La raison? La Nouvelle-Zélande a finalement renoncé au déplacement en raison des contraintes sanitaires et la Pologne était déjà qualifiée donc, en tant que 12e équipe, les Belsevens ont été reprises. "C'est l'aboutissement de dix années de travail et d'efforts. J'ai encore du mal réaliser. Quand on sera sur place, que l'on verra ces équipes que l'on admire à la télé depuis tout ce temps, peut-être que je m'en rendrai mieux compte. Émotionnellement, c'est fort."

Reste que, prévenues ce mercredi, le délai est très court pour s'organiser. "Oui, mais c'est une opportunité qui e se représentera peut-être plus jamais, alors on s'est toutes organisées pour être de l'aventure. Pour ma part, j'ai une session d'examens en cours, mais j'ai pu m'adapter."

Ce rendez-vous sportif important sera à aborder "assez sereinement. On n'a rien à prouver, on va juste y aller, mettre en place notre jeu, et montrer que, en Belgique, on peut aussi jouer à 7."

Le premier rendez-vous est programmé vendredi, contre l'Australie. "Une grosse équipe expérimentée avec des jeunes joueuses talentueuses. Nous devons veiller à ne pas céder au stress."

La préparation sera, forcément, courte. "On se retrouve dimanche et lundi pour deux journées de préparation en Belgique puis on ira en Espagne mercredi. On sort d'une coupure. On n'est pas à la rue mais on devra retrouver un peu de rythme."

Les Belsevens se retrouvent dans la poule avec, outre l'Australie, l'Espagne et l'Irlande. Avec quel espoir? "Il y a toujours de l'espoir, surtout au rugby à 7. L'Espagne, on l'a jouée deux fois à Elche en octobre, avec deux victoires à la clé. L'Irlande, le dernier match était intéressant. Mais voilà, depuis, tout le monde a bossé…"

Quoiqu'il arrive, Émilie Musch avait deux rêves: les JO et les World séries. "C'était mon souhait le plus cher."

C'est en véritable équipe que les Belsevens s'en iront en Espagne. "Depuis début 2021, les coachs ont mis un système d'entraînement en place et on se retrouve trois jours tous les 15 jours sans parler des stages réguliers où l'on vit entre nous. Des liens se créent, on est devenue des amis proches, plus qu'une équipe. On rigole même en disant que nous sommes des sœurs avec des parents différents… On connaît nos forces, nos faiblesses, on sait que dire dans les moments difficiles."