Garde forestier, ce métier si peu connu
Ce dimanche, c’est la journée de la Forêt de Soignes. Une belle occasion pour découvrir le métier de garde forestier avec Nicolas Bronchain.
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Publié le 13-10-2017 à 06h00
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«Notre métier reste méconnu du grand public. Beaucoup de gens pensent qu'on ne fait qu'écouter chanter les oiseaux et regarder pousser les arbres. La réalité est toute autre», estime Nicolas Bronchain, garde forestier responsable du «triage» de La Hulpe qui couvre les communes de Braine-l'Alleud, Waterloo, Lasne et La Hulpe, le triage étant une unité territoriale placée sous la responsabilité d'un garde forestier.
C’est cette réalité que Nicolas aimerait partager avec les visiteurs attendus lors de la journée de la Forêt de Soignes ce dimanche 15 octobre (voir ci-contre).
«Le garde forestier est un agent de l'administration régionale chargé de la gestion et de la surveillance non seulement des bois et forêts, mais aussi des milieux naturels appartenant à une autorité publique (Région, Commune, fabrique d'église, CPAS, Province…). Placé sous la responsabilité d'un ingénieur chef de cantonnement (NDLR: le triage de La Hulpe dépend du cantonnement de Nivelles qui couvre l'ensemble du Brabant wallon et une partie du Hainaut), il veille à la bonne conservation du patrimoine naturel.»
À la fois gestionnaire et policier, le garde forestier gère et surveille: «Oui, à côté de la gestion pure de la forêt, on assure des missions de police. On est armé, on enquête, on constate les infractions aux règlements qui sont de notre compétence… On peut dire qu'on est des généralistes du patrimoine naturel et ce n'est pas toujours très simple car on assure de nombreuses missions et on doit être au top dans toutes les matières.»
Du marquage des arbres à abattre au constat d'infractions dans le cadre de braconnage par exemple, le garde forestier effectue un grand écart qui ne déplaît pas à Nicolas: «Je suis un amoureux de la nature et au départ quand j'étais encore en primaire, dans les métiers que je voulais faire, il y avait celui de gendarme. En étant garde forestier, je participe à la protection de la nature par la gestion d'un côté, par la prévention et la répression de l'autre.»
Originaire de Givry, près de Mons, et installé aujourd'hui à Virginal, Nicolas adore son métier même s'il est parfois solitaire, «mais en Forêt de Soignes, il se passe toujours quelque chose.»
Pour en savoir plus, n'hésitez pas à lui rendre visite ce dimanche: «Il y aura un chapiteau à proximité du château de La Hulpe où j'exposerai des documents pour expliquer le métier mais aussi quelques pièces de ma collection avec différents documents et même des costumes.»