Jodoigne : un appentis qui fait tache sur la Nationale 29
L’appentis qui se trouve à la sortie de la rue du Blanc Poil est une entrave à la sécurité routière. Le bourgmestre de Jodoigne le reconnaît.
Publié le 08-05-2023 à 15h59 - Mis à jour le 08-05-2023 à 16h02
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Jean-Luc Meurice, le maïeur de Jodoigne, en est bien conscient: le carrefour de la chaussée de Charleroi (N29) et de la rue du Blanc Poil est dangereux. Dans nos colonnes, nous avons fait le point de la situation et repris l’argumentation des riverains par la voix de Joachim Higny, Mais que répond le maïeur aux riverains ?
"Le souci, c’est que je n’ai pas la main en la matière, la chaussée de Charleroi étant de compétence régionale, commence le bourgmestre. C’est vrai que la rue du Blanc Poil est de la responsabilité de la Ville. J’ai donc demandé une réunion avec le Service public de Wallonie (SPW). En ce moment, j’attends un retour de courrier."
Pour le maïeur, un premier pas en faveur de la sécurité routière vient d’être franchi grâce à l’installation de deux poteaux d’éclairage public sur la N29, à hauteur du carrefour, et d’un poteau à la sortie de la rue du Blanc Poil. "Une deuxième mesure consisterait à réduire la vitesse à 70 km/h, alors que l’on nous demandait un passage à 90 km/h à cet endroit. 50 km/h comme Joachim Higny le réclame ? Non, le SPW ne l’accordera pas, car nous ne sommes pas à proprement parler en agglomération, comme c’est le cas par exemple à Zétrud-Lumay. Un passage pour piétons à côté de l’arrêt de bus ? Cela m’étonnerait que l’on accède à cette demande, car celui de la rue de la Ramée, à Jauchelette, a été enlevé."
Autre mesure de sécurité qui arrangerait autant les riverains que les navetteurs: une vision dégagée à la sortie de la rue du Blanc Poil. "Nous avions entamé une discussion avec le propriétaire de l’appentis qui gêne la vue des riverains qui sortent de la rue du Blanc Poil, explique Jean-Luc Meurice. Aucun accord n’en est hélas ressorti. Je ne vois qu’une solution: l’expropriation. Par qui ? Cela pourrait se réaliser à la requête de la Ville de Jodoigne, mais je pense qu’une demande émanant de la Région wallonne aurait plus de poids en justice. Oui, je sais, la procédure est longue, mais avons-nous le choix ? Reste que, sur le fond, je suis d’accord: il faut poursuivre les aménagements à ce carrefour."