Les autorités savent que le carrefour est dangereux mais rien ne change: la colère gronde rue du Blanc Poil à Jodoigne
La rue du Blanc Poil, qui donne sur la chaussée de Charleroi, demeure dangereuse malgré les requêtes et la prise de conscience des autorités.
Publié le 16-03-2023 à 11h14 - Mis à jour le 16-03-2023 à 11h25
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Le souci ne date pas d’hier, à la rue du Blanc Poil. Le ministre de la Mobilité Philippe Henry a du reste été interrogé à diverses reprises sur le sujet et sa conclusion "vu la rénovation récente de la voirie, il n’est pas prévu de budgets à court et moyen terme pour réaménager les carrefours de la N29" n’a pas plu aux riverains.
Ils s’étaient réunis une première fois le 22 janvier 2022 en présence du bourgmestre de Jodoigne Jean-Luc Meurice, lequel avait promis d’insister auprès du ministre sur la dangerosité de l’intersection de la rue du Blanc Poil (voirie communale) et la chaussée de Charleroi (N29, chaussée régionale).
Mais, depuis, rien n’a bougé. Mécontents, les riverains se sont réunis à diverses reprises et le comte Bernard de Traux de Wardin a décidé de prendre la plume – soutenu en la circonstance par son épouse Wendy. Ils se sont à la fois adressés au bourgmestre Meurice et au ministre Henry. "La situation, écrivent-ils, est extrêmement dangereuse au carrefour de la RN29 et de la rue du Blanc Poil à Jodoigne-Souveraine. Nous pensons qu’il est urgent de lui donner une suite favorable d’autant plus que ce problème a été signalé depuis très longtemps à la fois aux autorités communales et à vos services."
Et de proposer des solutions à prendre sans atermoyer. L’une d’entre elles consisterait, pour les conducteurs venant Glimes, d’ajouter une troisième bande de circulation, au milieu de la chaussée, pour s’arrêter et s’assurer qu’aucune voiture n’est engagée dans la rue du Blanc PoiI. "Ce qui pourrait se faire assez aisément en modifiant l’emplacement de l’arrêt de bus", notent les signataires.
Il serait également très profitable d’instaurer un sens unique en partant de la rue du Blanc Poil pour déboucher sur la rue des Tombelles. Cette dernière rue, en mauvais état, qui mériterait d’être réaménagée, d’autant que cela éviterait les dépenses répétitives de pose de pierraille et de nivellement.
Les deux signataires, pour être complets, ont également envoyé au ministre Henry un plan des lieux ainsi que les articles que les journalistes de L’Avenir ont consacré à la problématique. Ils attendent une réponse constructive.