Jodoigne : on n’adopte pas un chat ou un chien à la légère !

Nadège Léglise a mis les pieds dans le plat en posant la question de savoir si, à 2h du matin, on serait prêt à se lever pour que son chien aille faire ses besoins. "Si oui, a-t-elle dit, vous êtes sur la bonne voie." Une série de facteurs entrent également en ligne de compte: la réorganisation des journées, l’espace dont l’animal pourra jouir, la motivation de la famille, sans oublier le coût que cela entraîne, en plus de l’achat initial… Autre point à retenir: l’animal correspond-il à la personnalité de son maître ? Telles sont les bonnes questions à se poser.

Sébastien De Jonge, lui, a mis l’accent sur l’animal en particulier, mais en annonçant la couleur: "Quelque 30 000 animaux sont adoptés chaque année en Wallonie. Quand on se rend en refuge, il est important de ne pas être obnubilé par la race, mais plutôt par l’individu, car chaque animal a sa personnalité propre. Mieux vaut donc avoir les idées larges en se demandant quel type de chien ou de chat on souhaite avoir chez soi. Donc, de notre côté, nous demandons à la personne ce qu’elle recherche. Cet échange-là est primordial."

Sébastien De Jonge a également précisé que le refuge reste propriétaire de l’animal adopté jusqu’à sa mort. Les maîtres peuvent aussi s’attendre à un contrôle afin de voir si tout se passe bien. Enfin, il faut compter entre 175 € et 200 € pour l’acquisition d’un animal en refuge, et quelque 150 € pour un chat.