Jodoigne : "S’il faut fermer des casernes (de pompiers), on le fera !"

À Jodoigne comme ailleurs, le ton monte. Les pompiers ont l’impression de ne pas être entendus alors qu’il y va de la sécurité de tous, la leur et celle de la population…

Laurent SAUBLENS
 La caserne des pompiers d’Anderlecht. À Jodoigne, Vincent Van Hove l’assure: "Les pompiers ne se limiteront pas à brûler des palettes et à poser des banderoles…"
La caserne des pompiers d’Anderlecht. À Jodoigne, Vincent Van Hove l’assure: "Les pompiers ne se limiteront pas à brûler des palettes et à poser des banderoles…"

Les jours passent, depuis la grève de mardi, et du côté des pompiers, on s’interroge. Outre le retour de la ministre assimilé à du mépris, la question que les hommes des services incendie se posent, c’est: "La population, les médias, les autorités n’ont pas l’air de prendre conscience de la gravité de la situation, indique Serge. Nous ne lâcherons pas l’affaire, bien au contraire. L’action se durcit dans les casernes. À Bruxelles, de nombreux postes sont en sous-effectifs pour assumer leur mission. Cela veut dire que la population n’est plus protégée comme elle devrait l’être ! Et le mouvement gagne de plus en plus de terrain, il va toucher d’autres zones, on en ressent déjà les premiers effets en Brabant wallon."

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