Les nuits resteront noires à Jodoigne, sauf peut-être le week-end
Jodoigne prolongera l’extinction de l’éclairage public de minuit à 5 h du matin au-delà du 31 mars mais se tâte pour le week-end.
Publié le 23-02-2023 à 11h15 - Mis à jour le 23-02-2023 à 13h42
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La nouvelle vient de tomber, le collège communal de Jodoigne a pris la décision de maintenir la coupure de l’éclairage public de minuit à 5 h au-delà du délai fixé initialement au 31 mars 2023.
Ceci dit, plusieurs options sont à la réflexion. Notamment le fait que l’éclairage serait allumé les vendredis et week-end. Tout dépend en fait d’ORES qui doit travailler sur le réseau afin de rendre les communes autonomes/indépendantes les unes des autres.
Pourtant, moins d’un mois après le lancement de cette mesure, le bourgmestre, Jean-Luc Meurice, avait laissé entendre qu’il pourrait changer d’avis, notamment en raison du sentiment d’insécurité relevé par plusieurs habitants, mais aussi en raison de la spécificité de la mesure qui, si elle n’avait pas vraiment d’impact dans les villages ruraux, en a davantage dans les villes où l’activité nocturne est forcément plus présente.
On se souvient aussi que la mesure avait été prise à l’unanimité par les Communes de Beauvechain, Hélécine, Incourt, Jodoigne, Orp-Jauche, Perwez et Ramillies, pour réaliser des économies d’énergie et être favorables à l’environnement.
Pour Jodoigne, concrètement, les économies engendrées par la mesure ont été estimées dans le cadre de la première phase à 72 000 € pour les cinq mois. Reste à voir le montant exact de l’économie alors que la Ville de Jodoigne s’équipe depuis quelques années d’un éclairage LED pour son réseau d’éclairage public.
Jean-Luc Meurice avait dès lors décidé d’aller de l’avant, en demandant à ORES de faire des propositions en vue de réduire les consommations autant que possible sans pour autant devoir tout couper.
Mais pour l’accélération du passage au LED, il n’y a pas de miracle: le rythme de travail des équipes ne peut être augmenté.
Une piste envisageait aussi de diminuer l’intensité là où c’est possible. "Le gros débat est de proposer la meilleure alternative entre les économies d’une part et la sécurité de l’autre", estime Jean-Luc Meurice.
Voilà donc une première décision qui est prise, alors que pour la suite, des réflexions sont en cours.