L’hôtel des Libertés est réoccupé, mais…
Le centre culturel et la Maison du conte ont pu reprendre leurs quartiers à l’hôtel des Libertés, mais le chantier se poursuit au rez-de-chaussée.
Publié le 08-12-2022 à 06h00
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Soyons de bons comptes. Il faut bien avouer que la fin de chantier traîne quelque peu à l’hôtel des Libertés. Pour rappel, la fin des travaux avait été inaugurée le 23 septembre dernier.
Le positif d’abord: le personnel du centre culturel, autrement dit la coordinatrice Stéphanie Crochet et l’équipe de cinq personnes qui l’entourent, ont quitté la salle des Rendanges la semaine dernière pour s’installer au premier étage de l’édifice. Le 5 décembre, c’était au tour de Marie Cuche et des animatrices de la Maison du conte et de la littérature de (re)prendre possession de leur bureau.
"Avec soulagement et le plaisir de retrouver un intérieur remis à neuf et très lumineux", sourit Marie Cuche.
Anneline Rigo et Thomas Louis, tous deux du centre culturel, s’activent à préparer la hotte de saint Nicolas tandis que Humbert Dubois, l’échevin de la culture, s’informe des préparatifs de l’expo-vente des artisans à la chapelle Notre-Dame du Marché.
"Nous serons ouverts le 9 décembre en même temps que le marché de Noël de la Grand-Place, explique le chargé de projet Thibaut D’hont, lequel va coordonner l’installation dans la chapelle. Nous avons rétracté les gradins de manière à ce que chaque artisan puisse exposer ses pièces sans entraves."
Des retards successifs
La moins bonne nouvelle, c’est que la Maison du Tourisme et le centre dédié à la pierre de Gobertange, au rez-de-chaussée, sont encore en chantier. Lors de notre passage, les ouvriers installaient les réglettes lumineuses à LED, un travail qui leur prendra plusieurs jours. C’est dire que la Maison du tourisme ne pourra s’installer ici que dans quelques semaines. En décembre ou en janvier ? "Je préfère ne plus avancer de date, se justifie le bourgmestre Jean-Luc Meurice, car nous avons connu des retards successifs, notamment pour des raisons de sécurité, et je préfère ne pas courir le moindre risque. Mais vous serez averti quand l’immeuble sera ouvert à tous."
L’escalier montant aux étages, par exemple, n’est pas encore accessible, mais l’immeuble est désormais pourvu d’un ascenseur. Humbert Dubois conclut: "C’est vrai que nous avons connu de petits soucis, mais je peux déjà vous dire que cet hôtel des Libertés porte bien son nom: chaque Jodoignois, chaque association y seront les bienvenus dans quelques semaines. Patience."