Les panneaux photovoltaïques du club de football de Jodoigne sont débranchés depuis six ans
Les panneaux photovoltaïques des installations du club de football ne sont plus raccordés depuis plusieurs années. J’M demande des explications.
Publié le 03-12-2022 à 06h48 - Mis à jour le 03-12-2022 à 12h30
:focal(544.5x417:554.5x407)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/2T3FY3MTQ5E5VCM7DNRUAKJDUQ.jpg)
L’opposition Jodoigne en Mouvement (J’M) se penche pour le moment sur une série de situations connues à la Ville. Suite à sa réunion citoyenne, c’était une occasion de prendre connaissance de plusieurs choses intéressantes. Et J’M a donc mis le doigt sur une situation un peu burlesque.
Dernièrement, l’opposition effectuait une sortie dans la presse, relevant les incohérences de la majorité dans certaines de ses actions pour l’environnement. En se penchant sur la situation à plusieurs endroits, quel n’a pas été l’étonnement de Sébastien Bastaits de constater que, si des panneaux photovoltaïques sont bien présents aux installations du club de football local, la mauvaise surprise est qu’ils… ne sont pas raccordés ! De quoi s’interroger à l’heure où les prix de l’énergie sont devenus plus que déraisonnables et que toute économie est bonne à prendre.
Chastre : « Le Plan climat avance à petits pas »Du côté de la majorité, on n’esquive pas le sujet. Le directeur général de la Ville de Jodoigne, Jonathan Piret, a une explication: "Vers 2010, nous avons, comme beaucoup d’autres, travaillé avec le système du tiers investisseur. Un partenariat avec PubliSolar a été réalisé pour trois sites communaux: l’école de Saint-Remy-Geest, feu le hall sportif et les installations du club de football. Le deal ? Ils récupéraient les certificats verts, la Ville percevait un loyer pour l’occupation des toitures, et au niveau du compteur, nous faisions quelques économies. Un contrat de six ans, au terme duquel la Ville récupérait pour elle les panneaux".
Oui mais voilà, quelques années plus tard, comme de nombreuses autres sociétés qui étaient impliquées dans ce marché, la société est tombée en faillite. "Cela a considérablement compliqué la tâche pour récupérer l’usage des panneaux. De nombreuses démarches ont été effectuées, il fallait joindre une personne et nous n’y arrivions pas."
Mais si les choses prennent du temps, beaucoup de temps, le directeur général annonce une bonne nouvelle: "Pour le hall qui s’est effondré, la question ne se posait plus. Pour l’école, on a obtenu les informations utiles, et l’école étant communale, on a pu réactiver les panneaux. Pour le club de football, la complication est qu’il faut passer une convention avec le club puisqu’il occupe les lieux. Les travaux pour un nouveau branchement représentaient un coût important que le club ne souhaitait pas assumer. Nous sommes finalement tombés d’accord. D’ailleurs, au prochain budget, le montant est prévu et en 2023, on peut le dire, les panneaux photovoltaïques seront à nouveaux opérationnels".
On précisera encore que c’est bien la Ville qui paie les factures énergétiques des installations alors que le club, lui, prend en charge les éclairages des terrains.