Comment le château de Dongelberg, ravagé par un incendie en 2020, va changer de look…
Une enquête publique est prévue jusqu’au 19 octobre. Le propriétaire, Stéphan Jourdain, aimerait développer des gîtes et un centre d’affaires.
Publié le 15-10-2021 à 06h02
L’enquête publique ne fait pas grand bruit, pourtant la réhabilitation et mise en valeur du château néoclassique de Dongelberg telle que souhaitée par Stéphan Jourdain, le demandeur via la SA Domaine de Dongelberg, risque fort bien de voir les lieux passablement modifiés. Le projet est de créer sur le site un business center et envisage la démolition de la pouponnière existante et son remplacement par un projet offrant la possibilité de développer entre autres un espace de gîte pour 10 personnes. La séance de clôture de l’enquête publique aura lieu le 19 octobre, il ne reste donc pas beaucoup de temps aux personnes qui souhaitent s’exprimer sur le dossier. Plusieurs dérogations au plan de secteur sont évoquées, car le projet est non conforme aux prescrits de la zone de services publics et d’équipements communautaires, de la zone de parc d’intérêt paysager et de la zone agricole d’intérêt paysager.
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À voir donc comment les riverains qui ont déjà souffert de l’incendie des lieux au début de l’année 2020, voyant le superbe édifice en ruine, accepteront les nouvelles transformations souhaitées par le propriétaire. Espace de co-working au rez-de-chaussée, plateaux, salles de détente ou de sport sont proposés pour le centre d’affaires aux étages. Mais ce qui risque de susciter des réactions, c’est la façade qui serait modifiée en raison d’un enduit alors que la toiture pourtant appréciée ne serait pas reconstruite à l’identique. Il est évoqué des dômes et une toiture en zinc. (Lire la suite ci-dessous)

Autre modification conséquente pour le voisinage, le souhait de développement des terres avoisinantes avec la volonté d’ériger des gîtes contemporains mais aussi de procéder à des plantations, ce qui pourrait compenser en partie les (nombreux) abattages déplorés par plusieurs riverains ces derniers mois. Du côté communal, on tiendra à l’œil les avis émis lors de l’enquête publique avant de se prononcer.