En prélude aux commémorations du 11/11

Dans un premier temps, deux bus ont conduit une soixantaine de personnes au cimetière de Jodoigne-Souveraine, sur la tombe d’Alfred Maya, qui succomba au pont de Termonde en 1918. Là, les drapeaux des associations patriotiques s’inclinèrent et les trompettes de Ghislain Muret et Vincent Fontaine rendirent hommage au combattant.

On reprit ensuite le bus pour se rendre à Saint-Jean-Geest, où la courte cérémonie se répéta, mais avec un hommage supplémentaire: celui de Marie Masuy, qui avait retrouvé dans ses archives un intéressant article de presse datant de 1921 (voir ci-dessous), article qui a ému les personnes présentes.

Troisième et avant-dernière étape du déplacement: le cimetière de Jodoigne, où le sergent Sortet et le mémorial des deux guerres mondiales du XXe siècle ont été honorés.

En guise de final, les autorités communales ont dévoilé les deux plaques commémoratives aux combattants des deux guerres mondiales qui viennent d’être apposées en la salle des Calèches du château Pastur. On se souviendra que les noms de ces anciens combattants figuraient sur le monument de l’hôtel des Libertés. Elles n’ont hélas pas pu être sauvées lors des travaux de restauration. Voilà pourquoi la Ville, pour un coût relativement réduit (2000Ð), a tenu à faire regraver ces noms sur deux immenses panneaux d’aluminium.

Marie-Louise Houart, échevine des Anciens Combattants, dans une courte allocution, a rappelé le devoir de mémoire qui doit être le nôtre. «Nous nous devons, a-t-elle dit, de découvrir ou de faire découvrir cette guerre qui fut dramatique pour Jodoigne et eut des conséquences nationales et internationales.»