Frédéric Peeters, le bénévole officiel
Correspondant qualifié de Jodoigne depuis vingt ans, Frédéric Peeters continue à se dévouer pour faire grandir son club.
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Publié le 22-04-2016 à 06h00
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Actif à Jodoigne depuis le 19 juin 1996, Frédéric Peeters n'a jamais connu les joies d'un titre. Du moins au niveau de son équipe première. «Nos dames ont été championnes la saison dernière face à Chastre. Elles accédaient ainsi à la P1 et quand j'ai vu la fête qui a suivi, ce fut un grand moment, mon meilleur souvenir issu d'un passé récent.»
Mais rien à voir avec le titre de l'équipe fanion du club. «On a joué quatre tours finaux comme on s'est retrouvé à deux reprises à douze minutes d'une montée mais sans jamais aller au bout.»
Une victoire devant Mélin ce dimanche et le signe indien serait vaincu. «Cela fait vingt ans que je suis actif au club et ce serait un superbe cadeau. Ce titre, tout le monde le veut à Jodoigne.»
Et Frédéric Peeters en premier lieu, lui qui a toujours vécu au rythme du ballon rond. Celui de basket d'abord, celui de football ensuite. «J'ai joué au basket à l'athénée de Jodoigne, à Jauche et à Perwez. Je n'étais pas trop foot à l'époque, même si je venais voir jouer Jodoigne de temps en temps le dimanche.»
À 33 ans, il se décide à arrêter le basket et le voilà footballeur en équipe réserve à Jodoigne et à Lathuy. «Deux blessures graves, deux opérations au genou et à la cheville ont ensuite mis un terme à tout ça.»
Nous sommes en 1996 quand Christian Libotte reprend la présidence du club de foot. «Il m'a proposé de rejoindre le comité et je suis directement devenu le CQ de Jodoigne.»
L'ancien CQ, M. Melotte, lui enseigne les ficelles du métier «mais j'ai appris beaucoup sur le tas.»
Correspondant qualifié du club depuis lors, Frédéric Peeters s'est aussi dévoué à de multiples tâches, « j'ai même été président du club pendant deux saisons, avant l'arrivée de Jean Winnepeninckx il y a cinq ans. C'était un intérim pour que le club puisse continuer à vivre.»
Mais si l'homme est connu de tous et se retrouve partout du côté de la Cabouse, il préfère se qualifier comme un travailleur de l'ombre. «J'aime le nettoyage des vestiaires et travailler dans le comptoir. Avant l'arrivée du terrain synthétique, j'ai tracé le terrain tous les samedis et dimanches pendant quinze ans.»
Fred est heureux, heureux que son travail aide Jodoigne à grandir, que son club garde son unité et que la grande équipe de bénévoles qui travaille à ses côtés «et sans qui le club ne serait plus là» continue à poursuivre sa mission avec le même plaisir. «Je me considère comme un bénévole officiel et tant que j'aurai du plaisir à aller au foot, je continuerai à y aller. Tu as ça dans le corps, cela ne s'apprend pas.»