À Ittre, presque un bâtiment sur deux a plus de 100 ans
39% du bâti d’Ittre a été construit avant 1900 et 47,2% avant 1919. Waterloo n’a que 2,8% de son bâti érigé avant le XXe siècle.
Publié le 15-10-2021 à 14h20
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/76XELS6KZNFRDKTTKNNJR5HS3M.jpg)
Si on souhaite voir des vieilles pierres en Brabant wallon, c’est à Ittre qu’il faut se rendre: 39% de son bâti a été construit avant 1900, selon les chiffres que vient de publier Statbel, l’Office belge de statistique. Suivent Jodoigne (36,3%) et Orp-Jauche (36,2%).
À l’autre bout du champ, et bien qu’il s’agisse de la commune de la province dont l’histoire rayonne le plus à travers le monde, se trouve Waterloo avec seulement 2,8% de son bâti actuel qui remonte à avant 1900. Ottignies-Louvain-la-Neuve est juste devant (5,9%), elle-même précédée de Rixensart (6,8%).
Quand on parle de bâti, cela concerne les maisons, villas, immeubles à appartements, châteaux, fermes et tous les autres bâtiments publics ou privés. C’est donc large.
C’est à Perwez que l’on a le plus construit ces 10 dernières années: 10,7% de son bâti a été maçonné après 2011. Walhain (10,6%) et Incourt (9,6%) suivent, talonnés par Mont-Saint-Guibert (9,4%).
À l’inverse, moins de bâtiments voient le jour à Rixensart (2,5% de son bâti a été construit après 2011), La Hulpe (2,6%) et Waterloo (2,9%).
Cela peut paraître étonnant tant on a l’impression que les grues ne quittent jamais la cité universitaire, mais Ottignies-Louvain-la-Neuve suit juste après (3,2%).
Et l’UCLouvain arriva à Ottignies
Toutefois, on y remarque l’impact de l’arrivée de l’UCLouvain: 25,7% du bâti de la ville a été construit entre 1971 et 1981. Entre 1982 et 1991, 1 212 constructions ont vu le jour (12,4%), 1 161 entre 1992 et 2001 (11,9%), 715 entre 2002 et 2011 (7,3%) et 308 depuis 2011, soit 3,2%.
Si on prend davantage de recul et qu’on regarde les bâtiments érigés après 1981, on constate que c’est Chaumont-Gistoux qui a le parc immobilier le plus jeune (41,6%). En réalité, la commune a connu une forte croissance immobilière la décennie précédente (17,8% de son bâti ayant été construit entre 1971 et 1981) et elle s’est poursuivie dans les deux décennies suivantes (14% et 13,4%) avant de retomber par après.
Chaumont-Gistoux est suivie de Mont-Saint-Guibert et de Walhain avec, respectivement 40,4% et 37,9% de leur bâti construit après 1981.
C’est à Rebecq (19,9%), La Hulpe (20,2%) et Rixensart (21%) qu’il y a le moins de bâtiments de moins de 40 ans.
