Subsides: de grosses déceptions en vrais espoirs
La passion, l’enthousiasme, les ambitions et les bonnes volontés ne manquent pas au théâtre de la Valette. Ce qui fait défaut à l’équipe actuelle, c’est, plus que jamais, les moyens financiers.
Publié le 14-06-2021 à 07h59
La Valette ne bénéficie plus du cadre financier d'un contrat-programme pour travailler sur la durée. Et les subventions promises se font attendre… «Nous avions introduit une demande d'aide de 75 000€ au ministère de la Culture via un fonds de la Loterie nationale pour 2021. Nous avons finalement reçu 15 000€ au lieu des 75 000€ espérés, explique le directeur, Michel Wright, un peu dépité. Par ailleurs, notre demande de subvention pluriannuelle pour 2022-2023 est à l'étude depuis le mois de février à la FWB. Nous ne saurons qu'en juillet si une somme nous est octroyée et à combien elle s'élève.»
Dans ces conditions, et malgré les efforts conjugués de la Commune, de la Province et de l'inBW, il était sage de temporiser. En bon père de famille, le directeur a décidé de ne programmer qu'une 1re partie de saison. Mais l'heure est grave. Il est désormais question de survie pour la Valette: «Là, on fait signe à la Fédération Wallonie-Bruxelles: ne nous laissez pas tomber!!!», insiste Michel Wright.
D’autant que du côté des actuels responsables du théâtre, on est fier de pouvoir présenter une comptabilité désormais totalement saine et une nouvelle structure dont une assemblée générale et un conseil d’administration renouvelés. Fabrice Gardin, un pilier ittrois du monde du théâtre, également présent au Théâtre des Galeries depuis de nombreuses années, a été nommé président du conseil d’administration. Sa complicité avec Michel Wright devrait permettre à la Valette de trouver rapidement une nouvelle jeunesse.