La question: rénover ou non le deuxième four

L'intercommunale devrait décider de rénover le premier four. «On en a encore largement besoin», nous disait, en septembre dernier, le directeur de l'inBW, Baudouin le Hardy de Beaulieu.

L’an dernier, l’intercommunale a désigné un bureau d’études chargé d’établir un cahier des charges pour la rénovation du four 1. Mais aussi d’étudier l’intérêt économique et environnemental de rénover le four 2.

Car la vraie question concernant l’incinérateur semble là: rénover ou non le deuxième four.

La quantité de déchets ménagers à incinérer est appelée à diminuer dans les années à venir. La plupart des Communes passent à un système de collecte sélective, que ce soit avec des poubelles à puce ou non.

Mais, on l’a déjà écrit, cela ne fait pas peur au patron de l’inBW, qui ne compte plus les demandes pour traiter des déchets industriels banals pour lesquels la Wallonie est en sous-capacité d’incinération, nous précisait encore le directeur de l’inBW.

Incinérer davantage de déchets industriels banals?

À l’heure actuelle, il y en a déjà qui sont incinérés à Virginal. Mais si ce traitement devenait structurel, l’intercommunale devra mettre en place un partenariat public-privé. Un décret régional l’y oblige.

Baudouin le Hardy de Beaulieu soulignait aussi qu’avoir un deuxième four est intéressant en cas de panne ou de maintenance de l’un des fours afin d’assurer le service.

Reste encore à savoir si l’intercommunale pourra obtenir des subsides pour la rénovation de l’infrastructure.

Notons que le bureau d’études devait aussi analyser l’opportunité de créer une unité de biométhanisation à Virginal dans le cadre de la valorisation des déchets organiques.