Une fiction pour débattre de l’avenir
Tanguy Stuckens signe «Un horizon de libertés». Un ouvrage dans lequel il livre sa vision de la société en 2040.
Publié le 25-06-2020 à 07h33
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/LLJNNUMVYBBRNIIVMU6LZNIXVA.jpg)
Il avait promis une petite surprise. Il l'a dévoilée mercredi à Ittre. Non, il ne s'agit pas d'un projet agricole ou de l'organisation d'une soirée clandestine au milieu des champs comme certains l'imaginaient. Mais bien de la sortie de sa première fiction, Un horizon de libertés. Tanguy Stuckens, député provincial en charge de la culture, s'est lancé dans l'écriture pour dire la multitude de sentiments ressentis pendant le confinement.
«J'ai toujours eu le goût pour la lecture ou l'écriture. Mais l'écriture d'une fiction, c'est une première, même si selon mes parents j'avais déjà écrit un livre, "Un amour de chien", quand j'avais 7 ans. Plus sérieusement, si j'ai toujours eu envie d'écrire, durant ces dernières semaines, cette envie est devenue un réel besoin.»
Sans aucune contrainte, ni volonté politique, ce grand amoureux du Brabant wallon s’est laissé guider par son imagination pour livrer sa vision de la société en 2040. Une vision optimiste et dont la jeune province sert de décor.
«J'ai voulu me tourner vers l'avenir. Présenter ma vision de notre société sans porter de jugement de valeur sur la société actuelle, mais à travers l'aventure d'une certaine Julia – en référence à une petite fille réellement née à Nivelles pendant le confinement – et d'une dizaine d'autres personnages et de pas mal de clins d'œil au Brabant wallon. Chez Bobbi devient Chez Bibbo, l'ASBL Soli-Dons devient Coli-Dons, je parle aussi de l'université de Louvain-Leuven qui existera peut-être un jour, etc.»
Mais plus encore qu'une première fiction, Un horizon de libertés invite au débat. «Je m'y mets à nu et intègre une série de valeurs fondamentales pour moi comme la solidarité, la tolérance, la confiance et les libertés. Des thèmes que j'aborde au travers de la culture, de l'enseignement, du vieillissement de la population, de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle ou encore au travers de l'allocation universelle, etc.»
L’ouvrage compte une cinquantaine de pages et est illustré par l’artiste waterlootois Alain Poncelet.
Le livre est disponible sur le site internet de l'auteur: www.tanguystuckens.be.