«Les Conjoints» feront la fête à la Valette
Il y a de l’amour dans l’air, mais pas que ça… «Les Conjoints» c’est du Éric Assous pur jus. Rire garanti pour le mois de décembre, à Ittre.
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Publié le 25-11-2019 à 07h32
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Les rapports hommes/femmes sont une source d’inspiration inépuisable pour le génial Éric Assous. C’est sur ce texte contemporain que le Théâtre de la Valette a misé pour les fêtes. Et c’est Fabrice Gardin, auteur, metteur en scène et collaborateur multi-casquettes du Théâtre des Galeries, qui en est le metteur en scène.
Fabrice Gardin, vous êtes un peu le régional de l’étape, mais on ne vous a jamais vu à la Valette!
C’est exact. C’est la première fois que je mets en scène à la Valette et cela me ravit. Je connais Michel Wright depuis toujours, nous nous sommes croisés à maintes reprises en cours de carrière, et dès qu’il a pris les rennes du théâtre, il m’a fait cette proposition en «voisin».
Vous êtes peu versé dans le contemporain mais ici vous mettez en scène une comédie de mœurs d’Éric Assous. Qu’est-ce qui vous plaît là-dedans?
J’ai envie de me confronter à tous les styles et j’aime bien le style d’Éric Assous que j’ai déjà souvent vu au théâtre. Ce que j’aime chez lui, c’est l’écriture, à la fois subtile et très efficace. C’est cruel sur le fond mais drôle car les répliques sont extrêmement bien tournées. C’est le roi de la punchline, la phrase assassine et terriblement ironique.
C’est donc une banale histoire de couples qui se trompent?
Non, car il y a beaucoup de surprises, je ne peux pas trop en dire, mais les personnages sont riches dans leur vécu, ils cachent des choses, et on le découvrira peu à peu.
Au départ, il y a une belle engueulade de couple d’un quart d’heure, comme les gens en raffolent. C’est Xavier qui a invité son ami et sa nouvelle fiancée. Elle est beaucoup plus jeune que lui et elle a un petit «38». La femme de Xavier prend le parti de l’ex-femme délaissée, la femme de plus de 50 ans… Mais vous verrez, ce n’est pas que de la jalousie, c’est plus fin. Son ami a gagné au Lotto et ça change la donne…
Assous a beaucoup écrit pour le cinéma aussi. On retrouve cette écriture ici?
Oui, notamment parce qu’il s’amuse à jouer avec la chronologie. Nous avons huit scènes mais deux sont des flash-back, et une se déroule «plus tard».
Il y a de l’intrigue, des rebondissements, et ce n’est vraiment pas du politiquement correct. Du coup, cela provoquera certainement quelques discussions houleuses en fin de soirée…
«les Conjoints», à la Valette, du 28 novembre au 31 décembre. Du jeudi au samedi à 20 h 30, le dimanche à 18 h (sauf le 29 décembre à 16 h), le 31 décembre à 19 h. Avec Catherine Conet, Laura Fautré, Marc De Roy et Michel Wright.