«Je voulais uniquement un dialogue»
Après avoir lancé une pétition contre la reprise des activités chez IdemPapers, son auteur, Marc Van Breuseghel, remet les choses en place.
Publié le 08-06-2018 à 06h00
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Il y a quelques jours, une pétition faisait grand bruit à Ittre. Celle-ci s'opposait à la réouverture de l'usine IdemPapers, annoncée en faillite il y a un an et reprise il y a quelques jours par un investisseur norvégien. Sauf que voilà, l'auteur de la pétition n'a visiblement pas été bien compris. «Je ne suis pas du tout contre la réouverture de la papeterie, clame Michel Van Breuseghem. Au contraire, je suis même très content pour les travailleurs et leurs familles qui vont retrouver un emploi grâce à cette reprise.» Oui mais alors, pourquoi avoir lancé une pétition qui laisse planer ce doute? «Quand j'ai entendu parler d'une pétition, je ne me suis pas senti concerné, je pensais qu'il y en avait une autre car mon but n'était pas d'aller contre la réouverture. En fait, ce que je souhaitais, c'était interpeller le monde politique et le repreneur afin d'éventuellement trouver des solutions pour faciliter le quotidien des riverains.»
Michel, qui habite depuis 14 ans à quelques pas de la papeterie, est habitué au bruit qu'elle engendre et pense qu'une concertation pourrait améliorer le quotidien de tout le monde. «Le problème, c'est que comme l'usine tournait 24 heures sur 24 et on avait droit à un bourdonnement continu. En journée, on ne l'entend pas avec le bruit des voitures mais la nuit, c'est compliqué pour dormir. Je pense que ce qui serait pas mal, c'est de créer une sorte de comité citoyen afin de mettre tout le monde autour de la table pour peut-être trouver des machines qui font moins de bruit. Je ne suis pas un spécialiste mais un dialogue pourrait certainement amener quelques pistes de solution. Un comité identique a d'ailleurs été créé lors de l'ouverture de l'incinérateur. Mais contrairement à ce qui a été dit: je ne suis pas contre la réouverture de la papeterie, que du contraire. C'est une bonne nouvelle pour beaucoup de gens. Pour moi, c'était uniquement une bonne occasion d'interpeller tout le monde pour peut-être trouver des solutions pour le quotidien», conclut Michel Van Breuseghel.