Les deux premiers PLP officialisés
On a signé mercredi matin à la maison communale d’Ittre les deux chartes officialisant les deux premiers Partenariats locaux de prévention (PLP) de la commune.
Publié le 28-09-2017 à 06h00
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«Il s’agit d’une initiative citoyenne visant notamment à augmenter la solidarité dans les quartiers et je trouve cela remarquable», a lancé Ferdinand Jolly, bourgmestre.
Deux coordinateurs ont été désignés pour représenter les habitants: Olivier Baudoux pour le PLP du Bouton (rue Rouge-Bouton, rue Dujacquier, hameau de Samme et chemin de la Sablière) auquel ont accepté d’adhérer 60 des 160 ménages du quartier; et Sébastien Verpraet pour le PLP du Croiseau (rue du Croiseau et rue du Bardé) qui réunira 18 des 46 ménages de ces deux rues.
«Les objectifs d'un PLP sont multiples et ne se résument pas seulement à éviter les vols. Un PLP permet notamment de renforcer la cohésion sociale, afin que les habitants ne se rencontrent pas seulement lorsqu'il y a un souci. Cela permet également d'améliorer la communication entre la police et les citoyens, grâce aussi aux coordinateurs. Et puis il y a toute la partie prévention. Les gens peuvent nous contacter lorsqu'il y a une présence suspecte dans leur quartier. Un véritable sentiment d'insécurité s'était installé dans certains quartiers, suite à deux vagues de vols (fin 2016 et durant l'été 2017). Les Ittrois étaient inquiets et des patrouilles avaient même été organisées, mais ce n'était pas une très bonne idée. Nous ne savions même plus s'il s'agissait de citoyens ou de voleurs qui se trouvaient dans la rue, en soirée», détaille Yves Delmarcelle, chef de corps de la zone de police Ouest du Brabant wallon.
Olivier Baudoux, coordinateurs du PLP du Bouton, a créé un groupe Facebook qui reprend les membres de sa zone: «Je me dis que c'est une bonne manière de tenir les gens informés, en publiant les informations de la police et des citoyens. Tout le monde n'a pas Facebook, donc des SMS, e-mails et courriers seront également envoyés. Mais c'est une manière très rapide de faire passer un message.»
La police encourage ces initiatives qu’elle voit d’un bon œil, d’autant plus qu’il y en a peu dans l’Ouest du Brabant wallon. Seuls deux PLP existent à Wauthier-Braine et un autre pourrait voir le jour à Tubize.